Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/145

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mais on a à fort peu près, en négligeant le carré de

on aura donc

d’où résulte cette équation fort simple

ainsi l’on peut, par l’observation seule et indépendamment de la connaissance de la figure de la Terre, déterminer la différence en longitude des méridiens correspondants aux extrémités de l’arc mesuré ; et, si la valeur de l’angle est telle que l’on ne puisse pas l’attribuer aux erreurs des observations, on sera sûr que la Terre n’est pas un sphéroïde de révolution.

Considérons maintenant le cas où le premier côté de la ligne géodésique est perpendiculaire au plan correspondant du méridien céleste. Si l’on prend ce plan pour celui des et des le cosinus de l’angle formé par ce côté sur ce plan sera ainsi, ce cosinus étant nul à l’origine, on a ce qui donne

et par conséquent

mais on a, aux quantités près de l’ordre on aura donc à l’origine

La constante de l’équation [q) est égale à la valeur de à l’origine ; elle est donc nulle, et l’équation [q) donne à l’origine