Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/246

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On peut, au moyen de ces équations, déterminer généralement la loi de la profondeur de la mer qui rend les oscillations de la seconde espèce nulles pour tous les lieux de la Terre. En effet, relativement à ces oscillations, étant très-peu différent de on peut supposer dans les équations précédentes. De plus, et étant nuls par la supposition, les valeurs de et de sont, par le no 7, et étant une fonction de indépendante de et de En substituant ces valeurs dans l’équation précédente entre et on trouvera

L’équation entre et donnera

d’où l’on tire et par conséquent égal à une constante. Les oscillations de la seconde espèce ne peuvent donc disparaître pour toute la Terre que dans le seul cas où la profondeur de la mer est constante.

Si les oscillations de la troisième espèce sont nulles pour toute la Terre, et sont nuls relativement à ces oscillations, et l’on a, par le no 9,

étant une fonction de indépendante de et de On peut, de plus, supposer à très-peu près cela posé, l’équation entre , et donnera

l’équation entre , et donnera