Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/273

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Considérons présentement l’expression de Le terme

est très-petit dans nos ports ; il est nul dans les syzygies des équinoxes ; il disparaît encore de la somme des valeurs de si l’on considère deux syzygies consécutives, et autant de solstices d’hiver que de solstices d’été. En nommant donc la somme des valeurs de correspondantes à syzygies des équinoxes, on aura

cette expression représente encore la somme des valeurs de dans syzygies des solstices.

Voyons maintenant ce que les termes dépendants de , et que nous avons jusqu’ici négligés, ajoutent à ces expressions de et de Pour cela, reprenons l’expression (O) de du no 20. Dans les équinoxes et dans les solstices, est nul ; on peut négliger la différentielle de divisée par , lorsque l’on considère l’ensemble de deux syzygies consécutives ; nous négligerons encore

vu la lenteur des variations de et et parce que est trois fois moindre que Le terme dépendant de dans la formule (O) ajoutera ainsi à l’expression de la quantité

Or on a