Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/279

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deux marées du jour de la syzygie, est donc On verra ci-après que l’intervalle pris pour unité est à fort peu près  ; en le multipliant donc par le produit exprimera l’intervalle dont le maximum de la marée totale a suivi l’instant de la basse mer du matin du jour de la syzygie. Cet instant est l’heure moyenne entre les deux marées de ce jour, et l’on trouve, par un résultat moyen, qu’elle a été dans les observations précédentes On trouve encore, par un résultat moyen, que l’heure de la syzygie dans les mêmes observations a été à Brest en sorte qu’elle a suivi la basse mer de  ; elle a donc précédé le maximum de la marée totale de Mais, comme une erreur de quelques mètres dans ces observations peut influer sensiblement sur cet intervalle, il convient de déterminer d’une manière plus précise cet élément important de la théorie des marées.

Pour cela, j’ai considéré les hauteurs absolues des marées du second jour avant et du cinquième jour après la syzygie ; elles sont à peu près à égale distance de part et d’autre du maximum des marées, et à cette distance elles varient de la manière la plus sensible. J’ai ajouté les hauteurs absolues des marées du matin et du soir, du second jour avant chaque syzygie, et, lorsque l’on n’a observé qu’une seule hauteur dans un jour, je l’ai doublée. Le Recueil cité d’observations renferme syzygies, dans lesquelles j’ai pu me procurer des observations semblables. J’ai trouvé pour la somme des hauteurs absolues des marées des seconds jours qui précèdent les syzygies, et pour la somme des hauteurs absolues des marées des cinquièmes jours qui les suivent. Mais, parmi les hauteurs qui précèdent les syzygies, se rapportent au matin, et au soir ; en prenant donc pour unité l’intervalle de la basse mer du second jour qui précède la syzygie à la basse mer correspondante du jour suivant, l’heure moyenne à laquelle se rapporte la première somme suit celle de la basse mer du second jour avant la syzygie de ou de de cet intervalle. Dans la seconde somme, il y a autant de hauteurs du matin que du soir ; l’heure à laquelle elle se rapporte est donc celle de la basse mer du cinquième