Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/304

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Nous avons trouvé, dans le no 25,

ce qui donne

ainsi l’on peut supposer, à très-peu près, triple de Mais on doit observer ici que ce rapport n’est pas exactement celui des masses de la Lune et du Soleil, divisées respectivement par les cubes de leurs moyennes distances à la Terre. Il résulte du no 25 que, et exprimant ces masses, et exprimant les moyens mouvements de ces astres autour de la Terre, le rapport trouvé ci-dessus est celui de à il ne peut donc être pris pour celui de à que dans le cas où est nul ou insensible, et l’on a vu précédemment que cela a lieu à fort peu près dans le port de Brest.

Déterminons la variation des marées près de leur minimum, qui résulte de la théorie. Pour cela, reprenons les valeurs de du no 29. Soient et les sommes des carrés des cosinus des déclinaisons du Soleil et de la Lune dans les quadratures des équinoxes de la Table V ; soient et les mêmes sommes dans les quadratures des solstices de la même Table ; on pourra supposer, dans ces expressions,

le terme multiplié par dans l’expression de relative aux vingt-quatre quadratures équinoxiales devient ainsi

et étant les mouvements de la Lune et du Soleil, dans les quadra-