Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/305

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tures, pendant l’intervalle pris pour unité, et qui, dans les quadratures équinoxiales, est égal à  ; on doit observer que, dans les quadratures, est constamment, diminué en vertu de l’inégalité de la variation.

Le terme multiplié par dans l’expression de relative aux vingt-quatre quadratures solsticiales de la Table V, devient, en diminuant d’un quarantième, parce qu’il y a dix-huit solstices d’été sur six solstices d’hiver,

et étant les mouvements de la Lune et du Soleil dans ces quadratures, pendant l’intervalle pris pour unité, et qui, relativement aux quadratures des solstices, est égal à

et sont réduits dans ces expressions aux distances moyennes du Soleil et de la Lune à la Terre, dans lesquelles on a

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on aura, cela posé, pour le terme multiplié par dans l’expression de relative aux vingt-quatre quadratures équinoxiales, et pour le même terme relatif aux vingt-quatre quadratures solsticiales. La somme de ces deux termes est , ce qui diffère très-peu du résultat que donnent les observations de la Table V[1].

32. Considérons séparément les marées des quadratures des équinoxes et celles des quadratures des solstices. On trouvera, par la mé-

  1. Bo\deltaitch remarque que les nombres et doivent être augmentés tous deux de , en sorte qu’il faut lire et .