Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/306

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thode du numéro précédent,

pour les expressions des hauteurs absolues et des marées totales des équinoxes de la Table IV ; les expressions des mêmes quantités relatives aux marées solsticiales de la même Table sont

On voit d’abord que les marées croissent plus rapidement dans les équinoxes que dans les solstices, ce qui est conforme à la théorie. Suivant les observations, le coefficient de relatif aux marées totales est dans les équinoxes et dans les solstices, et l’on a vu dans le numéro précédent que la théorie donne et [1] pour ces mêmes coefficients ; la différence est dans les limites des erreurs des observations et des éléments employés dans le calcul.

Si l’on retranche le premier terme de l’expression des marées totales des équinoxes du premier terme de leur expression dans les quadratures, la différence sera l’effet des déclinaisons des astres. Pour le rendre indépendant des marées dont la période est à peu près d’un jour, il faut, comme on l’a vu dans le numéro précédent, lui ajouter six fois , et alors il devient .

Suivant les formules du no 29, cet effet est égal à

ou

expression dans laquelle on doit augmenter de sa trente-neuvième

  1. Voir la note de la page précédente.