Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/311

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son heure augmente de  ; or, dans les syzygies de la Table précédente, l’heure de la syzygie à Brest a été, par un milieu, à  ; en supposant donc que cette heure soit , l’heure de la marée totale sera et cette dernière heure suivra la syzygie de  : maintenant est l’heure de la marée totale correspondante au maximum, et, par le no 24, cette marée suit la syzygie de  ; en égalant donc à cette quantité la fonction on déterminera et l’on trouvera

C’est la valeur de à Brest, et ce serait dans ce port l’heure de la marée totale solaire, si le Soleil agissait seul sur la mer, en supposant cet astre mù uniformément dans le plan de l’équateur. Si l’on en retranche un quart de jour, la différence serait, dans ces suppositions, l’heure de la pleine mer solaire à Brest, comptée du minuit ou du midi vrai.

Déterminons la valeur du coefficient de qui résulte de la loi de la pesanteur. On a vu, dans le numéro précédent, que ce coefficient, dans les syzygies des équinoxes, est égal à

l’angle est, par le no 25, égal à  ; en le divisant par pour le réduire en parties du jour, il devient . On peut supposer égal à étant, par le no 25, égal à  ; on a d’ailleurs, dans les syzygies des équinoxes, mais il faut diminuer cette valeur d’un trentième, parce que, dans l’équation du no 21, les expressions de et de sont multipliées respectivement par et et étant les mouvements du Soleil