Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/51

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du sphéroïde, étant un très-petit coefficient constant, dont nous négligerons le carré et les puissances supérieures, et étant une fonction de et de dépendante de la nature du sphéroïde. On aura, aux quantités près de l’ordre d’où il suit que, dans l’expression précédente de  : 1o la quantité est égale à plus à une très-petite quantité de l’ordre et que nous désignerons par 2o les quantités sont très-petites de l’ordre En substituant au lieu de dans les expressions précédentes de et de et en négligeant les quantités de l’ordre on aura, relativement à un point attiré placé à la surface,

si l’on substitue ces valeurs dans l’équation (2) du numéro précédent, on aura

Il suit de là que la fonction est de cette forme

les quantités étant, ainsi que assujetties à cette équation aux différences partielles

cette expression de n’est donc point arbitraire, mais elle dérive du développement en série des attractions des sphéroïdes. On verra dans le numéro suivant que ne peut se développer ainsi que d’une seule