Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/59

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première quantité pour rayon de sa surface, et dont le plus grand aurait la seconde quantité pour rayon de sa surface ; en nommant donc ce que devient relativement à cette couche, on aura

Si l’on veut que le point placé dans l’intérieur de la couche soit également attiré de toutes parts, il faut que se réduise à une constante indépendante de et  ; car on a vu que les différences partielles de , prises par rapport à ces variables, expriment les attractions partielles de la couche sur le point attiré ; on a donc alors et généralement

en sorte que, le rayon de la surface intérieure étant donné, on aura celui de la surface extérieure.

Lorsque la surface intérieure est elliptique, on à et par conséquent les rayons des deux surfaces intérieure et extérieure sont donc

ainsi l’on voit que ces deux surfaces sont semblables et semblablement situées, ce qui est conforme à ce que nous avons trouvé dans le no  3.

14. Les formules (3) et (4) des nos 11 et 13 embrassent toute la théorie des attractions des sphéroïdes homogènes très-peu différents de la sphère ; il est facile d’en conclure celle des sphéroïdes hétérogènes, quelle que soit la loi de la variation de la figure et de la densité de leurs couches. Pour cela, soit le rayon d’une des couches d’un sphéroïde hétérogène, et supposons que soit sous cette forme les coefficients qui entrent dans les quantités étant des fonctions de et par conséquent variables d’une couche à l’autre. Si l’on différentie par rapport