Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/71

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sion de devient encore, par les méthodes connues, intégrale par rapport à en y faisant Dans ces deux cas, l’intégrale étant prise par rapport à une de ces variables dans ses limites, elle devient ensuite possible par rapport à l’autre, et l’on trouve que, étant la masse du sphéroïde, la valeur de est indépendante du demi-axe du sphéroïde, perpendiculaire à l’équateur, et ne dépend que des excentricités de l’ellipsoïde. En multipliant donc les différents termes des valeurs de relatives à ces deux cas, et réduites en séries ordonnées suivant les puissances de par les facteurs dont nous venons de parler, pour avoir la valeur de relative à un point quelconque attiré, la fonction qui en résultera sera indépendante de et ne dépendra que des excentricités, ce qui fournit une nouvelle démonstration du théorème que nous avons démontré dans le no 6.

Si le point attiré est placé dans l’intérieur du sphéroïde, l’attraction qu’il éprouve dépend, comme on l’a vu dans le no 9, de la fonction , et l’on a, par le numéro cité.

équation que l’on peut mettre sous cette forme

Supposons développé dans une suite de la forme

satisfaisant à l’équation aux différences partielles