Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/70

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l’autre partie de cette manière. Supposons, pour simplifier, le sphéroïde tel, qu’il soit partagé en deux parties égales et semblables soit par l’équateur, soit par le méridien où l’on fixe l’origine de l’angle soit par le méridien qui lui est perpendiculaire. Alors sera fonction de et ou, ce qui revient au même, il sera fonction de et des cosinus de l’angle et de ses multiples ; sera donc nul lorsque est impair, et, dans le cas où il est pair, le terme dépendant de l’angle sera de la forme

Relativement à un point attiré, situé dans le plan de l’équateur où la partie de dépendante de ce terme devient

d’où il suit qu’ayant développé dans une série ordonnée par rapport aux cosinus de l’angle et de ses multiples, lorsque le point attiré est situé dans le plan de l’équateur, il suffira, pour étendre cette valeur à un point quelconque attiré, de multiplier les termes dépendants de par la fonction

on aura donc ainsi la valeur entière de , lorsque cette valeur sera déterminée en série pour les deux cas où le point attiré est situé sur le prolongement de l’axe du pôle et où il est situé dans le plan de l’équateur, ce qui simplifie beaucoup la recherche de cette valeur.

Le sphéroïde que nous venons de considérer comprend l’ellipsoïde. Relativement à un point attiré situé sur l’axe du pôle, que nous supposerons être l’axe des on a, par le no 2, et alors l’expression de du no 5 est intégrale par rapport à Relativement à un point situé dans le plan de l’équateur, on a et la même expres-