Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/78

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les valeurs de et au moyen de la longueur du pendule à secondes et de la grandeur du degré du méridien, observées l’une et l’autre à la latitude

Supposons  ; ces équations donneront

les observations donnent, comme on le verra dans la suite,

on a de plus  ; on aura ainsi

Le rapport de l’axe de l’équateur à celui du pôle étant il devient dans ce cas  ; ces deux axes sont à fort peu près dans le rapport de à et par ce qui précède, les pesanteurs au pôle et à l’équateur sont dans le même rapport.

On aura le demi-axe du pôle au moyen de l’équation

ce qui donne

Pour avoir l’attraction d’une sphère du rayon et d’une densité quelconque, on observera qu’une sphère du rayon et de la densité agit sur un point placé à sa surface avec une force égale à et par conséquent, en vertu de l’équation (3), égale à ou à ou enfin à étant la pesanteur sur le parallèle de De là il est aisé de conclure la force attractive d’une sphère d’un rayon et d’une densité quelconques, sur un point placé au dehors ou dans son intérieur.