Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/109

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environ de sa valeur à la surface, ce qui donne

et

La valeur précédente de devient ainsi

Pour une année, est, à fort peu près, égal à Dans la supposition de la Terre homogène, où est nul, en évaluant en mètres et en supposant égal à , on aura, après un intervalle de mille ans,

ce qui donne, en secondes centésimales, la variation de la durée du jour en deux mille ans égale à

On a vu précédemment que, pour satisfaire à l’ensemble des phénomènes, ne doit pas être supposé nul, mais qu’il est, à fort peu près, égal à alors la variation de la durée du jour est moindre que la précédente et égale à

Je reprends l’équation

exprime la température que le terme dépendant de la chaleur propre de la Terre ajoute à la température de sa surface. Cet accroissement de température est donc

Pour déterminer j’observe que le maximum de la chaleur annuelle