Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/146

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depuis et nuls jusqu’à et infinis. Il est visible que, si l’on suppose les variations de et de incomparablement moins rapides que celle de comme elles le sont lorsque les molécules du gaz sont à une distance sensible des parois, les termes dus à ces variations sont insensibles, et l’on peut supposer cette intégrale égale à et se rapportant aux molécules contiguës à la section horizontale. Cette force révulsive doit balancer la pression de la surface supérieure du vase, plus le poids du gaz supérieur, que je désignerai par ainsi l’on aura

Lorsque le vase à une petite hauteur, est incomparablement moindre que on peut donc alors supposer, dans toute l’étendue du gaz, constant. Le rayonnement d’une molécule contiguë à la section horizontale donne, par ce qui précède,

La température étant donc supposée la même dans toutes les parties du gaz, doit être constant, ainsi que donc aussi peut être supposé le même dans toutes ces parties, pourvu qu’elles soient à une distance sensible des parois.


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