Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/153

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sion àe l’atmosphère, puisqu’au moment de la fermeture du robinet il faisait équilibre à cette dernière pression. En nommant ensuite la densité de l’air atmosphérique, celle de la masse de l’air intérieur immédiatement avant l’ouverture du robinet et la densité de cette masse au moment de la fermeture du robinet, les suppositions de et de constants donneront

étant ce que deviennent pour l’air du ballon, avant l’ouverture du robinet, les quantités relatives à l’air atmosphérique. Il est facile de voir que la densité est à très-peu près celle de l’air intérieur à la fin de l’expérience, à cause de la très-petite quantité d’air introduite dans le ballon pendant l’ouverture du robinet. Cette densité est donc proportionnelle à la pression intérieure à la fin de l’expérience, pression que nous désignerons par ce qui donne

on a donc

Ainsi, la température de l’atmosphère étant supposée de centigrades et sa pression étant ou la vitesse du son sera, d’après cette expérience,

parce que l’on a

Le rapport des deux chaleurs spécifiques de l’air est donc, suivant cette expérience, égal à lorsque la hauteur du baromètre est et lorsque sa température est