Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/154

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Les expériences sur l’air donnent, à cette température, égal à d’où résulte la vitesse du son égale à Les Académiciens français l’ont observée de à la température de Il faut l’augmenter de pour la faire correspondre à une température de ce qui donne résultat qui ne surpasse celui de la théorie que de

MM. Gay-Lussac et Welter ont bien voulu me communiquer une des nombreuses expériences qu’ils ont faites sur cet objet, par un moyen qui paraît encore plus précis, tant par la brièveté de l’intervalle pendant lequel l’air intérieur communique avec l’air extérieur, intervalle qui n’est pas de de seconde, que par les précautions prises pour s’assurer que le manomètre indique à la fin de cet intervalle la même pression à l’intérieur qu’au dehors. Au lieu de raréfier l’air intérieur, comme MM. Clément et Desormes l’avaient fait, ils le compriment de manière que, avant la communication avec l’atmosphère, la pression intérieure surpasse l’extérieure. Dans l’expérience citée, cet excès était de Après cette communication, et lorsque l’air intérieur eut repris la température extérieure, la pression intérieure ne surpassait plus celle de l’atmosphère que de Cette dernière pression a été, pendant la durée de l’expérience, égale à millimètres, et la température extérieure a été de degrés. On a donc eu, dans cette expérience,

ce qui donne

C’est le rapport des deux chaleurs spécifiques de l’air, rapport qui, par l’expérience précédente, est On voit ainsi que les résultats des deux expériences, faites à peu près à la même pression et à la même température, diffèrent peu entre eux, ce qui en prouve la justesse. La vitesse du son conclue de l’expérience de MM. Gay-Lussac et Welter est Elle rapproche la théorie de du résultat de