Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/218

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En nommant pareillement le carré du cosinus de la déclinaison de la Lune à l’instant de la syzygie, on aura

Dans les syzygies des solstices, et sont à peu près égaux à En désignant alors par et les angles et ce qui revient à compter du solstice les arcs et on aura

en désignant donc par et les carrés des cosinus des déclinaisons solaires et lunaires à l’instant de la syzygie solsticiale, on aura

On peut supposer, dans l’ensemble d’un grand nombre de syzygies, que la somme des cosinus de est égale à la somme des cosinus de et que la somme des cosinus de est égale à la somme des cosinus de parce que ces cosinus diffèrent peu de l’unité, et que d’ailleurs ils sont multipliés par les facteurs très-petits et En supposant donc que et expriment les sommes des carrés des cosinus des déclinaisons du Soleil aux instants des syzygies équinoxiales et solsticiales, et que et expriment les mêmes sommes pour la Lune, on aura, en ne considérant que l’inégalité lunaire de la variation, pour un nombre de