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MÉCANIQUE CÉLESTE

On a ainsi les deux équations finales

d’où l’on tire

L’étendue du flux lunaire est égale à elle est donc

On a

ce qui donne, en degrés sexagésimaux,

Cette valeur, réduite en temps, donne, pour l’heure sexagésimale du plus haut flux lunaire du jour de la syzygie, du soir.

2. Déterminons maintenant la probabilité avec laquelle les observations précédentes indiquent un flux lunaire atmosphérique. Il résulte de ce que j’ai fait voir dans le no 20 du Livre II de ma Théorie analytique des probabilités que, si l’on prend un très-grand nombre de valeurs de la variation diurne du baromètre, que l’on divise leur somme par pour avoir la valeur moyenne, que l’on nomme la somme des carrés des différences de cette valeur moyenne à chacune de ces valeurs, si l’on nomme ensuite l’erreur moyenne d’un nombre considérable de valeurs de la variation diurne, la probabilité de sera proportionnelle à

étant le nombre dont le \logarithme hyperbolique est l’unité. Le nombre des observations diurnes comprises dans les observations précédentes est et l’on a trouvé, relativement à ces observations,