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MÉCANIQUE CÉLESTE

la longitude vraie du nœud au lieu de sa longitude moyenne, on s’exposerait à une erreur qui pourrait devenir sensible.

Enfin, pour ne rien négliger sur un objet de cette importance dans l’Astronomie, j’ai considéré les termes dépendants des variations séculaires des mouvements de la Lune et ceux qui dépendent de la quatrième puissance de sa parallaxe et de celle du Soleil, et j’ai trouvé qu’ils sont insensibles.

Formules générales du mouvement de l’équateur terrestre.

2. Les expressions différentielles de ce mouvement, que j’ai données dans le no 4 du Livre V, me paraissent être les plus simples auxquelles on puisse parvenir. Mais on peut leur donner la forme suivante, qui présente quelques résultats utiles que nous allons exposer.

Soient les coordonnées d’une molécule de la Terre, rapportées au centre de gravité de cette planète et à un plan fixe. Désignons par les coordonnées de la même molécule, rapportées au même centre et au premier, au second et au troisième axe principal de la Terre, que nous supposerons être à très-peu près son axe de rotation. Nommons le complément de l’angle que ce troisième axe forme sur le plan fixe et le complément de l’angle que la projection de cet axe sur ce plan forme avec l’axe des sera l’angle que ce dernier axe fait avec la ligne d’intersection du plan fixe et du plan formé par le premier et le second axe principal. Désignons encore par l’angle que cette ligne d’intersection fait avec le second axe principal. Cela posé, on aura, par le no 26 du Livre I,