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LIVRE XIV

et l’on a, en vertu des expressions de et du numéro précédent,

L’équation précédente deviendra, en négligeant les termes multipliés par le sinus et le cosinus de ce qui, par le numéro précédent, réduit à la constante

(2)

L’aire tracée dans l’instant par le rayon vecteur de la Lune est En désignant par le demi-grand axe de l’orbe lunaire, par son excentricité et par l’inclinaison de cet orbe à l’écliptique, on a, en regardant cet orbe comme une ellipse variable,

étant le moyen mouvement de la Lune. La partie de qui produit la nutation de l’équateur terrestre est, par le numéro précédent,

étant la longitude du nœud de l’orbe lunaire. J’ai donné, dans le no 1 du Supplément au Traité de Mécanique céleste, les expressions différentielles des éléments d’une ellipse variable par une force perturbatrice Cette force est augmentée, par la considération de l’aplatissement de la Terre, de la fonction comme il est facile de le voir par le numéro cité. Il résulte encore, des expressions différentielles du demi-grand axe et de l’excentricité que la partie de dont je viens de parler ne produit aucun terme sensible dans ces expressions, en sorte que l’on peut supposer, relativement à cette partie, et constants. L’équation (2) donne donc, en y substituant pour sa valeur