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LIVRE XIV

Ces équations donnent

En effet, si est formé d’angles rapportés à l’équinoxe mobile du printemps, et que soit le nombre de ces angles pris positivement et le nombre des angles pris négativement, on a généralement

car, étant un des angles de , en lui donnant cette forme

il est clair que par la variation de de l’angle reste invariable.

De là il est facile de conclure que le terme précédent, dépendant de ajoute à la valeur de donnée ci-dessus, la quantité

en négligeant le carré de cette fonction devient

On voit d’abord que cette fonction ne contient point le sinus ou le cosinus de la longitude du nœud, les seuls qui, affectés de puissent devenir sensibles par l’intégration qui leur fait acquérir un très-petit diviseur. Ainsi le coefficient de la nutation ne reçoit aucune augmentation des termes dépendants de la quatrième puissance de la parallaxe lunaire, ce qui a également lieu pour la précession. La seule influence que puisse avoir cette puissance dépend de l’excentricité