Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/389

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La première de ces équations donne, en l’intégrant,

étant une constante arbitraire. La seconde équation, qui sert à déterminer les limites de l’intégrale, donne, pour les limites de l’intégrale

On peut toujours supposer moindre que l’unité, parce qu’ayant, pour ce cas la valeur de on peut, par le no 49 du Livre II, en conclure la valeur relative à tous les cas où est augmenté ou diminué d’un nombre entier. Dans le cas des planètes, et l’équation des limites devient

dont les racines sont, lorsque est égal ou plus grand que

Ainsi l’intégrale complète de l’équation est alors

la première intégrale étant prise depuis jusqu’à et la seconde étant prise depuis jusqu’à et sont deux arbitraires. Cette dernière intégrale introduit dans l’expression de des puissances négatives de de l’ordre ce qui n’a point lieu pour les planètes. On doit donc alors supposer nul. Pour avoir l’intégrale

nous ferons