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LIVRE XVI.

sera l’attraction du Soleil sur le centre de la Lune à la distance du Soleil, étant pour la Lune ce qu’est pour la Terre. La différence des actions du Soleil sur la Lune et sur la Terre sera donc

En faisant cette différence devient

On ne peut pas, par ce qui précède, supposer plus grand que est donc une fraction moindre que, c’est-à-dire que la force attractive de la molécule placée au centre de la Terre sur un point de sa surface n’est pas diminuée de par l’interposition des couches terrestres.

L’attraction d’une molécule d’une sphère homogène dont le rayon est sur un point de sa surface dont elle est distante de est, par ce qui précède,

l’attraction de la sphère entière sur ce point est donc la même que si la loi de l’attraction était Par le Livre XII, on a, pour cette attraction,

L’attraction de la Terre, que nous supposerons être la sphère dont il s’agit, sur ce point, placé à la distance du centre de la Lune, sera, par ce qui précède,

mais, relativement au centre de la Lune, dont le rayon est supposé