Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/118

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Soufflons les doutes moqueurs
          Dans ces cœurs ;
Que l’un l’autre se renie ;
Que chacun, perdant sa foi,
          Couve en soi
Les soupçons et l’ironie.


LE CHEVALIER.


Sans peur du gnome impur et du vil nécroman
Je suivrai mon chemin au bord des précipices ;
J’emporte sur mon cœur, j’emporte un talisman
Et, par lui, nous serons sauvés des maléfices.


CHANSON DU CHEVALIER.


J’ai reçu trois fleurs au départ,
Violier, rose et marguerite.