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III

Labyrinthe


 
Ici, dans la forêt, se croisent en tous sens,
De longs sentiers tendus comme un piége aux passants.
Nul indice amical du danger ne vous sauve,
Pris entre ces réseaux, comme une bête fauve,
Le triste chevalier s’est signé par trois fois :
Voici quatre chemins qui se coupent en croix.
Lequel aboutira jusqu’à la Tour d’Ivoire
Où dans le Saint-Graal il espérait de boire ?
Nul signe qui l’annonce à l’œil le plus subtil ;