Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/134

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Sous l’ombrage, oh ! que viens-tu faire ?
C’est pour y dire un chapelet
Que la pelouse est solitaire…
Du merle entends-tu le sifflet ?

La douce brise est éveillée :
C’est pour répondre à l’oraison.
La rose est de neuf habillée ;
Le cerf brame sur le gazon ;
L’oiseau chante sous la feuillée :
C’est pour répondre à l’oraison.

Oh ! perle de galanterie !
Chevalier, tu sais ton devoir :
Quand l’occasion est fleurie,
La mousse épaisse et le bois noir,
Attends que la dame t’en prie…
Chevalier, tu sais ton, devoir.