Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/146

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On laisse — et l’on croit aimer ! —
          Tout chômer :
Œil lutin, bras de sirène,
Sein de lis et cheveux d’or,
          Ce trésor
A faire un manteau de reine.

Mêlez donc, vous ferez mieux,
          Ces cheveux
Au crin des âpres cilices ;
Faites-en, triste jouet,
          Un long fouet
Pour fustiger les novices.

Qu’on me vienne, en tel émoi ;
          Faire à moi
Cette morale imprudente ;
Je mets vite à la raison,