Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/205

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XII

Le Mois des morts


 
Novembre a mis, comme un suaire,
Sa longue robe de brouillards ;
Le soleil, dans nos cieux blafards,
Semble une lampe mortuaire.

Les feuilles pendent en haillons
Au noir squelette de la vigne,