Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/216

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J’aurais vengé l’honneur de tant d’âpres injures,
Et j’aurais balayé cette fange à la mer.

Vienne un dernier rayon rougir nos cimes blanches
Et fondre à flots ma neige à son brasier vermeil !
Et, pour lancer plus loin nos saintes avalanches,
Que la foudre nous frappe à défaut du soleil.