Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/55

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Et meurent en soldats, debout dans leur armure…
Mon père, au front serein, mais non sans quelque orgueil,
Confirmant ce discours du geste et du coup d’œil,
Songeait qu’ayant toujours marché la tête haute,
Sa maison n’était pas indigne d’un tel hôte,
Et, de sa ferme voix qui m’a tant consolé,
Me disait dans mon cœur : « C’est moi qui t’ai parlé. »