Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 3.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DES ADJECTIFS DÉTERMl.NATIFS. CI

au contraire très aisément dans les eaus de la Nouvelle-Zélanflc, grâce aux baies innombrables et à {quelque) ports excellents dont ses côtes sont découpées. [Quelque] habitués que soient les marins aux proditres de la végétation océanienne, les magFiifuiiies lorèts de la Nouvelle-Zélande les ravissent dadmiration. Ces forêts ont un aspect étrange qui ne ressemble à rien de ce que l'on voit ailleurs dans la nature vivante.

77. Les premiers colons* ont essayé de cultiver sur ce sol nou- veau (quelque) plantes de 1 Europe : nos céréales et nos légumes y ont parfaitement réussi. On y trouve en outre une précieuse plante indigène*, le lin de la Nouvelle-Zélande ; mais ce lin (quelque, quel que) soient dailleurs ses qualités, le cède cependant à nos princi- pales plantes textiles*. La Nouvelle-Zélande marche à pas de géant dans la voie de la civilisation et \quelque) progrés quil lui reste à accomplir, soyons sûrs qu'il ne lui faudra qu'un petit nombre d'années pour les réaliser.

IL NE FAUT PAS SE FIER AUX APPARENCES.

78. La petite Lise, qui venait d'achever sa leçon, s'en allait {tou() allègre faire un tour de promenade dans le verger. Les pa- pillons, les fleurs, les insectes rampant sur le sable des allées, les vers de terre {même) fixaient successivement son attention. Elle courait [loul) haletante, mais [tout) joyeuse, de l'un à l'autre de [ces, ses) objets. Soudain elle aperçoit une noix gisant sur le gazon et (tout] recouverte encore de sa coque verte. La prenant pour une [lomme, elle voulut la manger ; mais à peine eut-elle mordu dedans, qu'elle la rejeta itout) stupéfaite en s'écriant : « Ouelle amertume ! si (tout) les fruits de cet abre ont la mèm.e saveur, {quelque, quel que) en soit l'abondance, il faut l'abattre immédiatement. »

Son jeune frère Antoine, plus avisé, ramassa sur-le-champ cette noix, la débarrassa avec [ces, ses) dents du brou qui l'entourait et ajouta : « {Tout araère qu'est celte écorce, je no la foule cependant point aux pieds, car je sais qu'elle renferme une amande excel- lente et que je pourrai savourer (tout) à mon aise. Sache, ma sœur, que dans cette vie, sans un peu de travail, il n'est pas de plaisir. >> La jeune fille, [tout) confuse, se promit bien de ne plus se fier aux apparences.

LA MODESTIE.

7'J. Un cultivateur visitait {ces, ses) champs pour s'assurer si la moisson serait bientôt mûre ; il était accompagné de sa fille Pau- line, (hel, helle) enfant de dix ans à dix ans et {demi). « Encore {quelque) jours, s'écria le père, et [tout) [ces, sesj blés seront bons à couper ; c'est alors qu'il faudra que {tout) les membres de la famille mettent {leui-, la) main à l'œuvre. » Le père avait beau parler, sa fille ne l'écoutait pas. (tout\ occupée qu'elle était à com- parer les brins de blé les uns aux autres. « Voyez mon père, dit- elle eufin, comme qtielque) tiges tiennent leur tète {tout) droite et {tout) fiére ; ce sont apparemment les meilleures, celles qui se trou-

�� �