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MÉNA MÉNA MÉNA MÉNA 9

logr. de cacao. Aux environs, volcans en activité et mines d’or. Les Anglais s’emparèrent de Menado en 1810, et la rendirent en 1614.

MENADURE a. f. (me-na-du-re —rad. mener). Anc. jurispr. Assignation, action de mener, d’appeler devant le juge.

MÉNAECHME, statuaire grec de Naupacte. Il vivait vers le Ve siècle av. J.-C., et s’illustra, ainsi que son compatriote Soldas, par une statue de Diane, en or et en argent, qu’on voyait encore au temps de Paûsunias à Patras, en Arcadie. D’après Pline, Mènaechme avait écrit un traité sur la toreutique.

MÉNAGE s. m. (me-na-je — rad. mener). Action do mener, de conduire les chevaux : La seule chose à laquelle il n’a pu se soumettre entièrement, c’est le ménage en cocher, qu’il regarde comme bien au-dessous de lui. (J. Hilpert.)

MÉNAGE s. m. (mé-na-jo — bas lait, masnaticum ; du lat. mansio, habitation). Gouvernement, direction d’une maison ; ensemble des soins qu’exige la vie de famille. ; vie commune de l’homme et de la femme. : Entendre le MlbiAGB. Une femme propre au ménage. Connaître les détails du ménage. Semeurs en mknaok. Entrer en MÉNAOïi. La plus utile et la plus honorable science à une femme, c’est la science du ;ménage. (Montaigne.) Les femmes n’aspirent à se marier que pour devenir soù^ ygraines d’un petit Etal qu’elles appellent leur ménage. (Prouçlh.) Les grandes économies du mÙxage portent toujours sûr des objets à.bon murché. (<Jh. Dupin.) Dans les pauvres, familles, ta jeune fille rend le dénâmeiit moins hideux pir tes soins qu’elle donne au ménage.(Mmo Romieu.) Le temps des batailles de ménage est la dernière phase de la lune de miel. (Bougeait.) Dans un ménage bien assorti, la femme doit mener et le mari conduire ; l’un tient au sentiment et l’autre à la réflexion. (i Necker.) L’aisance, l’ordre et l’union sont tei dieux protecteurs du ménage. (Goddet.) En ménage, à quoi sert l’esprit d’une femme ? A faire.passer son mari pour un sot. (A. d’Houdetoi.) Le ménage est la traduction en prose du poème de l’amour. (Bongeart.) L’indissolubilité léijale ddns’lé muriuge, c’est l’amour habituel hors du ménage. (Ë.’de Gir.) Bravoure et beauté’font lès prompts mariages et les courts ménages. (Vaquerie.) Vivre à deux et non à trois, c’est, l’axiome essentiel pour garder la paix du ménage. (Michelet.) Lemicux- en ménage, est d’avoir, l’un pour l’autre une indulgence plauière. (Uulz.). Dans un ménage, il faut de petites querelles.

C. d’Haelbville.

Les qualités du cœur sont tout dans un ménage. Et l’on est assez riche avec cet apanage.

Ponsard.

— Personnes qui composent une famille : Il y a dans cette maison beaucoup de ménages d’employés. Le cinquième étage n’est habité que par de petits ménages. Dans un ménage d’ouvriers, le père et lu mère sont.absents, chacun de leur côté, quatorze heures par jour. (J. &imon.) Les Espagnols et les Mahonnais mouchardent de leurs terrasses les ménages musulmuus. (Feydeau.)..*

— Meubles, ustensiles nécessaires à la Vie de ménage : Acheter un ménage. Vendre son ménage. Avoir un chétij ménage. Itien n’est si facile que le délogement d’un ménage turc. (Volney.)

Du temps d’Adam qu’on naissait tout velu, Avec un rien on montait son ménage ; Il ne fallait matelas’ni linceul.

La Fontaine.

|| Collection, dé petits ustensiles que l’on donne aux enfants pour s’amuser.

— Épargne, économie : Vivre avec grand MÉNAGE.

Lui, berger, pour plus de ménage,
Aurait deux ou trois matineaux.

La Fontaine.

Vivre de ménage, Vivre économiquement :

. . . . . Il vivait de ménage,
Mais donnait de bon cœur, comme on donne au village

{sc|Andrieux}}.

|| Fam. Vendre, pour vivre, ses ustensiles de ménage.

Femme de ménage, Femme qui, sans être à demeure dans une famille, s’y occupe des soins journaliers du ménage. || Faire un ménage, des ménages, Être femme de ménage dans une ou plusieurs familles.

Faire bon, mauvais ménage, Vivre en bonne, en mauvaise intelligence, en parlant du mari et de la femme, et, par ext., eu parlant de personnes ou même d’animaux, qui vivent habituellement ensemble : On a vu souvent, au Jardin des plantes, un lion et un chien renfermés dans la même cage faire un EXCELLENT ménage. (Boitard.).

Avoir un ménage en ville, Entretenir une maîtresse dans un logement loué pour elle.

De ménage, Se dit des objets que l’on confectionne dans sa propre maison, au lieu de les acheter ou de les faire confectionner au dehors : Pain de ménage. Liqueur de ménage. Toile de ménage.

— Anc. coût. Manoir. || Se disait en Normandie.

— Jeux. Faire le ménage, À la bouillotte, Ramasser, après chaque coup joué, les cartes qui viennent de servir, les mêler et les mettre sous la main du joueur qui doit donner au coup suivant. Il Aux dominos, Mêler lès dés ou dominos.

— Syn. Ménage, économie, épargne, etc. V. ÉCONOMIE.

— Encycl. Iconogr. Nous ne redirons pas ici ce que nous avons dit déjà au mot intérieur. sur les peintres qui se sont particulièrement occupés de reproduire des scènes domestiques ; mais nous ne. pouvons négliger cette classe intéressante d’artistes qui, dédaigneuse des bals, des conversations élégantes ; des concerts, des repas plus ou moins officiels ; prend sur le vif et dans l’intimité le chef de la famille, sa digne compagne et leurs nombreux marmots, et nous les montre comme elle les a vus et compris, c’est-à-dire dans le plus adorable sans-façon. C’est pour elle que nous demanderons la permission de créer une famille entière d’artistes, les peintres de ménage. Famille précieuse, en vérité, qui compte un nombre incalculable de philosophes du foyer de moralistes éloquents et émus, de railleurs pleins de sel, de maîtres enfin d’autant plus sûrs d'atteindre leur but qu’ils montrent moins d’affectation et de morgue dans les moyens : qu’ils emploient. Nous ne connaissons pas de prédicateurs plus capables de faire aimer l’esprit de.famille. Qui donc oserait prétendre que le ménage est prosaïque et pariant ennuyeux ? Tout 1e monde ne connaît-il pas l’œuvre de Chardin ou celui de Gérard Dow ?

Ab Jove principium : quand on parle de peintres de ménage, il faut commencer par les Hollandais. Combien ces artistes puissants ont senti la saveur particulière de la vie domestique ! S’il fallait citer ceux d’entre eux qui se sont appliqués à peindre les scènes intimes de la famille, il faudrait les nommer tous ou a peu près : Rembrandt ; A. Brauwer, Terburg, les Ostade, Gérard Dow, Metzu, Kalf, les Miéris, P. de Hooghe, J. Steen, Slingelandt, etc., etc., tous ont peint des ménages, mais chacun avec son tempérament propre, sou génie particulier, sa manière originale de voir et de sentir ; les uns nous introduisent dans les appartements de l’honnête bourgeoisie ; les autres nous peignent les bons paysans dans leur chaumière et les plus naïfs épisodes de la vie agreste.

Nous n’avons pas à caractériser ici la manière de tous les peintres hollandais qui se sont attachés à reproduire les scènes d’intérieur et de ménage ; tout au plus pouvons-nous citer quelques-uns des innombrables tableaux où ces artistes inimitables ont fait éclater le sentiment exquis qu’ils avaient des.choses intimes, ou l’esprit doucement railleur avec lequel ils jugeaient les mœurs de leur époque : le Ménage du menuisier, de Rembrandt ; que nous décrivons plus loin ; le Ménage rustique (collection de M. Holfred, à.Loudres)-, tableau du plus précieux fini, ’.gravé, en ;1849, — par ’ M : A..La.vieille ;. liepas de famille, de tUé- ; —rard. Dov, au musée deii’-Ermitage, à Saint-Pétersbourg ; la. Ménagère ; hollandaise, du même ; gravée par ILacour et Pigeot (Salon de 1833) ; Une famille depaysan (galerie de la reine d’Angleterre). ; Intérieur d’un ménage (musée du Louvre), -par Fr. Miéris, etc. On a aussi d’Albert Durer, qui a quelquefois traité les sujets empruntés à la vie domestique, une jolie estampe, la Ménagère et le cuisinier.

Tandis quelles artistes hollandais s’évertuaient à trahir sur leurs toiles les secrets de la vie de famille, les peintres des autres écoles suivaient les traditions italiennes et se refusaient à traiter d’autres sujets que ceux de la religion et de l’histoire. L’école flamande s’étudiait après Rubens à reproduire les riches étoffes, les puissantes carnations, toutes les magnificences du coloris. Téniers, il est vrai, immortalise les types nationaux avec sa verve étourdissante, son esprit fin et sa touche incomparable ; mais ce n’est guère dans, leur intérieur qu’il nous, les montre, avec leurs émotions intimes ; c’est sur la place publique, dans les kermesses ou dans les cabarets enfumés.

En France, la peinture pompeuse de Lebrun suffit à Louis XIV et à ses sujets. Plus tard, sous Louis-XV, le goût..change sans : devenir meilleur, au contraire. Boucher élu, die la vie. intime ; mais par-le trou des serrures ; les femmes dont il surprend les secrets n’ont rien de commun avec les ménagères. | À la même époque, cependant, il faut citer | deux, précieuses exceptions : Gieuze et Ghar-i din, celui-ci surtout, qui rend}("avec tap.t.de ! bonheur les scènes intérieures, lnoii pas peut-j être, avec là puissante vérité, avec ja..sincère ".bonhomie des’pèiutres hollandais, mais ’avec, Une grâce.et.uiie pointe d’esprit toutes fraij-i çaises. ’Les ménages de Chardin ^oiit, ’moins’ simples sans doute, moins fainiliers’^quei ceux d’Ostade, mais-ils sont tout aussi in té-1 restants, et, nous osons le dire, plus aimables, ; plus instructifs, plus moralisateurs, iiés’iué-j nagèies sont des bourgeuises, mais des bôurgèoises propres ; simples, laborieuses-’ tno’destes, remplissant avec simplicité et dignité’ leurs graves devoirs de mères de famille. " i —Notre siècle a produit aussi beaucoup de tableaux représentant dès mïntïjes ; mais on’ peut dire d’une manière générale, que nos’ ménages peints ; cdràme^ndsmennjès réels, : tendent à manquer’ déplus en plus de simplicité et de relief. Nous citerons cependant quelques-unes des œuvres exposées, depuis quarante ansj dans nos Salons* annuels : le Méhagédu savetier, de Roehn (1833) ; l’ffeureùxménage, de M.’-B. de Lobs (1841) ; le Ménage d’artiste, de M. Collignon’l 1845) ; la Ménagère britonne, Aa M. F. Marohn (1847) ; les Soins dû ménagé, de ’Mi -Fontaine (1849) Cm Ménage d’Alsaciens, de M". Magre (1850) ; la Ménagère flamande, dé M. Fischer (1850J ; la Méno’gère, ’<ie M. E. Villain (1853) ; le Ménage d’artiste, de M.- Mazerolle (1853) ; la Ménagère, de M. Chassèvent (1857) ; une autre Ménagère ’du même artiste ’(1861)-g un Mauvais ménage, d’après ’M.* Compte-CalixJ lithogra^ phié de"Charpëntier. (1857)" ; mne ■ Ménagère, de M.-Villa (1861) ; un Jeuné ménage, ’ d’après Mi Van’ Muyden, ^ lithographie : de M. Jules Laurens (1861), etc., etc.

Ménase du menuisier, (le) ou la Sainte famille, un des chefs-d’œuvre de Rembrandt ; au musée du Louvre. Dans un atelier ; où le jour pénètre à gauche par une grande fenêtre cintrée, une femme assise à côté d’un berceau allaite son enfant vivement éclairé par un rayon de soleil ; auprès d’elle, une vieille femme, tenant un.livre.et des lunettes, caresse le nouveau né. Plus loin, le menuisier, debout près de la fenêtre et vu de dos, rabote une planche avec une doloire. À droite, une haute cheminée, un chaudron est sur le feu. À gauche se trouve la signature Rembrandt avec la date de 1640. L’auteur du catalogue du musée du Louvre n’a pas voulu reconnaître une Sainte famille dans ces personnages et cet intérieur ; mais ceux à qui tout l’œuvre du peintre est familier, ceux qui ont vu par exemple le cabinet du musée de Munich, rempli de petites toiles de Rembrandt traitant des sujets religieux, n’hésitent pas à affirmer que cette composition est une Sainte famille, traitée à sa manière ordinaire. Ce rayon céleste descendant sur l’Enfant Jésus, sur les mains et le sein de la vierge, tandis que le reste est dans l’ombre, à l’exception de la fenêtre et du dos de saint Joseph, confirme cette supposition. Le musée de l’Ermitage possède une autre Sainte famille de Rembrandt, datée de 1645, conçue dans le même sentiment. Le calme bonheur du foyer domestique y est rendu avec la même profondeur. Une autre composition, qui a beaucoup d’analogie avec celle du Louvre, se voit au musée des Offices, à Florence ; il est vrai que l’authenticité n’en est pas bien établie. Les figures du Ménage du menuisier sont de dimension très-réduite, mais jamais Rembrandt ne s’est montré coloriste plus fin, plus varié et plus lumineux que dans cette petite toile, une des gloires du salon carré. « C’est bien, comme le dit avec raison M. Louis Viardot, le triomphe de ce genre dont Rembrandt fut le fondateur et dont il est resté le modèle ; qui est non-seulement l’art, mais la poésie du naturalisme. Rembrandt avait abandonné les traditions de la foi, le sens intime et profond des sujets, le respect de l’antique et des maîtres de la Renaissance, les sentiments du cœur et le goût de l’esprit, le culte du beau et la poursuite de l’idéal. Mais, faisant de la réalité une sorte de vision surnaturelle, il retrouva dans l’énergique reproduction des formes, des tons et des plans, une nouvelle poésie avec un nouvel art ; il retrouva une certaine profondeur de pensée dans l’heureuse combinaison, dans le savant contraste des jours et des ombres ; il retrouva enfin un vrai beau dans le simple vrai.

Ce célèbre tableau fut vendu 17,120 livres en 1793, à la vente de M. de Choiseul-Praslin. Il a été gravé par Le Bas, par Martini, par Probst, par de Frey dans le Muséé Français, par Filhol, par Damour (Exposit. univ. de 1855), par Veyrassat (Salon de 1857).

Ménage et finances de Voltaire, par M. Nicolardot. V. Voltaire (ménage et finances de).

Ménage de garçon (un), roman par H. de Balzac. V. Scènes de la vie de province.

Ménage de garçon (le), paroles de J. Fain, musique de Bouffet. Voilà une chanson qui a disputé la vogue au Grenier de Béranger (v. dans un grenier), probablement à cause de la similitude des idées, et qui s’est maintenue, au même rang dans la mémoire dès amateurs de la chanson proprement dite. Bien qu’elle soit beaucoup plus prosaïque et moins complète que la composition de Béranger, l’œuvre de J. Pain rayonne une certaine gaieté, une bonne chaleur populaire, un humour à la bonne franquette qui rappellent la saveur du pain bis. Le sujet est suffisamment développé, mais il y manque l’accent ému, une note du cœur, ce quelque chose qui rappelle l’homme pensant et l’humanité, défaut ordinaire aux chansonniers du Caveau. La guinguette et la goguette, ils ne sortent pas de là l’estomac a absorbé le cœur.

TODO : partitions

deuxième couplet.
De tous mes meubles l'inventaire

Tiendrait un carré de papier.
Pourtant je reçois, d’ordinaire,
Des visites dans mon grenier (bis.)
Je mets les gens fort à leur aise
À la porte, un bavard maudit ;
Tous mes amis sur une chaise, (bis.)

Et ma maitresse sur mon lit. (bis.)
troisième couplet.
Vers ma demeure quand tu marches,

Jeune beauté, va doucement.
Crois-moi, quatre-vingt-dix-huit marches
Ne se montent pas lestement (bis.)
Lorsque l’on arrive a mon gite,
On se sent un certain émoi.
Jamais, sans que son cœur palpite, (bis.)

Une femme n’entre chez moi. (bis.)
quatrième couplet.
Gourmands, vous voulez, j’imagine,

De moi pour faire un certain cas,
Savoir l’état de ma cuisine ?
Sachez que je fais trois repas ! (bis.)
Le déjeuner m’est très-facile ;
De tous côtés je le reçois ;
Je dîne tous les jours en ville, (bis.)

Et ne soupe jamais chez moi. (bis.)
cinquième couplet.
Je suis riche, et j’ai pour campagne

Tous les environs de Paris ;
J’ai mille châteaux en Espagne ;
J’ai, pour fermiers, tous mes amis ! (bis.)
J’ai, pour faire le petit-maïtre,
Sur la place un cabriolet ;
J’ai mon jardin sur ma fenêtre, (bis.)

Et mes rentes dans mon gousset ! (bis.)
sixième couplet.
Je vois plus d’un millionnaire

Sur moi s’égayer aujourd’hui.
Dans ma richesse imaginaire,
Je suis aussi riche que lui. (bis.)
Je ne vis qu’au jour la journée ;
Lui vante ses deniers comptants
Et puis à la fin de l’année (bis.)

Nous arrivons en même temps. (bis.)
septième couplet.
Un grand homme a dit, dans son livre,

Que tout est bien, il m’en souvient.
Tranquillement laissons-nous vivre,
Et prenons le temps comme il vient. (bis.)
Si, pour recréer le bas monde,
Dieu nous consultait aujourd’hui ;
Convenons-en tous à la ronde, (bis.)

Nous ne férion pas mieux que lui ! (bis.)

Ménages (hospice des) ; Par un édit du 11 novembre 1554, Henri II autorisa le grand bureau des pauvres à faire construire un ou deux nouveaux hôpitaux pour y loger et nourrir les pauvres en petites loges. Peu après, les commissaires du grand bureau, avant acquis l’emplacement de l’ancienne maladrerie de Saint-Germain-des-Prés, y construisirent un hôpital qui prit le nom de Petites-Maisons, à cause de la forme des bâtiments qui le composaient.

L’hôpital des Petites Maisons renfermait