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Mignon exprimant le regret de la patrie, Mignon aspirant au ciel, tableaux ’d’Ary Scheffer ; Salon de 1839. Ary Scheffer, le peintre des compositions poétiques, a emprunté au Wilhelm Meister de Goethe le personnage charmant et sympathique de Mignon, mais en ayant soin de simplifier cette figure trop complexe pour la peinture. Dans ljune comme dans l’autre de ces deux toiles, l’expression est touchante et mélancoliquerien n’est sacrifié a l’effet ; les plus petits détails se sentent et la couleur n’offre aucun subterfuge ; cependant la trop grande simplicité des lignes jette sur l’ensemble un certain vernis de froideur. Ces deux représentations de la Mignon ont obtenu un succès légitime. Popularisées par la gravure, elles sont connues de tout le monde. Ary Scheffer les a fait suivre d’une Mignon retrouvant son père, oui n’a pas joui de la même faveur. Une excellente gravure de Mignon regrettant sa patrie, exécutée par M. Aristide Louis, a figuré au Salon de 1844. M’e Marielle a exposé aux Salons de 1845 et de iseï des peintures sur porcelaine d’après & Mignon regrettant sa patrie et Mignon aspirant au ciel. La touchante figure de Mignon a inspiré plusieurs autres artistes, notamment M. Gar.puy (Salon de 1859) et un peintre allemand, M. Chrétien Kohler, dont le tableau a été gravé par un de ses compatriotes. M. Massau (balon de 1865).

MIGNON, petite rivière de France (Deux : Sevrés). Elle prend sa source au S. de Beauvoir, arrond. de Niort, et se jette à Virecourt dans la Vieille-Sèvre, bras de la Sèvrè mortaise, après un parcours de 42 kilom. Elle est navigable sur un parcours de près da 17 kilom.

MIGNON ou MINJON (Abraham), peintre flamand, né à Franefort-sur-le-Mein en 1639, mort à Wetzlar en 1679. Élève de Jacques Murel, puis du fameux Jean David de Heem, il fit sous ce dernier maître des progrès rapides, s’attacha à peindre des fleurs, des insectes, des animaux, travailla sans relâche pour atteindre la perfection et mourut ayant à peine quarante ans. Il compta parmi ses élèves ses deux filles, qui s’adonnèrent avec succès au même genre de peinture, et la célèbre Mane-StbyÏÏe Mérian. Mignon tient le ’ premier rang parmi les peintres de fleurs après Van Huysum. « Les qualités qui distinguent les œuvres de Mignon, dit Périès, sont la fraîcheur, la finesse des tons, le précieux du travail, l’éclat des reflets et l’imitation parfaite de la nature. Ses fleurs sont choisies avec goût ; il entend parfaitement l’art de les faire valoir. Il excelle également dans la peinture des insectes, des mouches, des papillons ; c’est la rosée que l’on voit trembler sur les feuilles ; c’est le velouté des fruits que la main va toucher. Le seul défaut qu’on ait à lui reprocher, c’est un peu de sécheresse dans le dessin. » Son chef-d’œuvre est un C/iat de Chypre renversant sur une table de marbre un vase rempli de fleurs, tableau connu également sous le nom de Mignon au chat. On voit de lui au Louvre : un Bouquet de fleurs des champs ; un Vase contenant des tulipes, des roses et autres fleurs ; un Ecureuil, des poissons, des fleurs et un nid d’oiseau dans un fond de paysage.

Mignonne, chanson de Ronsard. Il était impossible que la petite merveille poétique de Ronsard n’inspirât point les musiciens, et, en effet, beaucoup de compositeurs de mérite plus ou moins reconnu se sont emparés de ce charmant sujet pour y adapter leurs idées mélodiques. Il eu est peu qui aient su rendre le charme et la gracieuse fraîcheur des vers du vieux poète. Aussi nous comenterons-nous d’emprunter au recueil de Wekerlin, les Echos du passé, le texte musical que nous transcrivons ici, texte qui, à défaut d autre mérite, a du moins pour lui sa couleur archaïque et sa naïveté.

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DEUXIÈME STROPHE.

Voyez comme en un peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Hélas ! ses beautés laissé choir I O vraiment, marâtre est nature ! Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir, (bif)

TROISIÈME STKOPHE.

Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge Qeuronne En sa plus verte nouveauté, Ceuillez, cueilles votre jeunesse ; Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté ! (bis)

MIGNONNEMENT adv. (mi-gno-ne-man ; gn mil. — rad. mignon). D’une manière mignonne, gentille : Un travail mignonnement fait. Sesdoigts étaient mignonnement groupés' autour de son joli menton. (Balz.)

MIGNONNESSE s. f. (tni-gno-nè-se — rad. mignon). Caractère de ce qui est mignon. Il Mot de Restif de la Bretonne.

MIGNONNET, ETTE s. (mi-gno-nè, è-te ; an mil. — dimin. de mignon). Petit et mignon : Un enfant mignonnet. Une petite fille mignonnette.

—Substantiv. Personne petite et mignonne ; petit mignon : Mon mignonnet chéri, vous n’y êtes pas, dit-il. (P. Féval.) Que veux-tu, alors, mignonnette ? On s’en va. (O. Feuillet.)

— s. m. Bot. Nom vulgaire du trèfle.

— s. f. Art culin. Poivre concassé menu.

— Comm. Sorte d’étoffe de laine et soie. Il Sorte de dentelle en fil blanc.

— Techn. Petite bande unie que l’on tisse au commencement et à la fin des châles.

— Typogr. Espèce de petit caractère d’imprimerie.

— Entom. Espèce de papillon de nuit.

— Bot. Nom sous lequel on désigne vulgairement diverses plantes, telles que la draye printanière, l’holostée en ombelle, le réséda, la luzerne lupuline, la saxifrage ombreuse, etc.

— Arboric. Variété de poire fort petite.

MIGNONNEUSE s. f. (rai-gno-neu-zerad. mignon). Techn. Ouvrière dentelière en point d Alençon.

MIGNOT, OTE adj. et s. (mi-gno, ote ; gn mil.). Forme ancienne du mot mignon, onnb.

MIGNOT (Jean), architecte français de la fin du xive siècle. Appelé à Milan en 1399, il concourut à l’érection de la fameuse basilique de cette ville, connue sous le nom de il Duomo (le Dôme), sous Galéas Visconti. Une rivalité avecJes autres architectes le forçai revenir en France en 1402, après avoir terminé la belle sacristie du côté sud de cette église.

MIGNOT (Claudine - Françoise), vulgairement appelée Marie, femme française célèbre par sa beauté, née au Bachet, commune de Meylan, près de Grenoble, morte plus que nonagénaire à Paris en 17U. Elle apparie MIGN

nait à la condition la plus humble, car sa mère était une pauvre marchande de légumes. Claudine, appelée dans son village la Lbauda, venait d avoir seize ans et joignait à une admirable beauté le naturel le plus aimable, lorsque le secrétaire de d’Amblérieux, trésorier de la province du DaTiphiné, s’éprit d’elle et-voulut l’épouser. D’Amblérieux consentit à foire les trais d-e la noce et se fit conduire un jour auprès de la jeune fille. A peine l’eut-il vue qu’il ressentit pour elle une violente passion, éloigna son secrétaire et, comme Claudine était sage, il se décida à l’épouser (vers 1633). «Dès que Claudine Mignot fut l’épouse du trésorier, dit Mme du Noyer dans ses Lettres historiques et galantes, elle travailla a acquérir ce que sa naissance et son éducation n’avaient pu lui donner ; elle eut toutes sortes de maîtres, elle apprit toutes les sciences et elle apprit à se former l’esprit tout le temps qu’elle fut auprès de ce vieux mari. » Après environ vingt ans d’une union pendant laquelle il avait eu de sa femme deux filles mortes en bas âge, d’Amblérieux mourut, laissant à Claudine toute sa fortune. Le testament ayant été attaqué par les héritiers du défunt, M«"> d’Amblérieux se rendit à Paris, alla visiter, pour avoir sa protection, le maréchal de L’Hospital, alors âgé de soixante-quinze ans, et lui

§ lut à tel point, qu’il la vit, l’aima et l’épousa ans la même semaine (1653). Claudine fut alors admise dans la plus haute société de Paris. Elle était veuve pour la seconde fois depuis 1660 v lorsqu’elle rencontra dans le monde Jean-Casimir, ex-roi de Pologne, qui s’était retiré à Paris après son abdication. Bien qu’elle eût alors plus de cinquante ans, elle captiva complètement ce troisième vieillard, prit sur son esprit un puissant ascendant, s’en fit épouser morganatiquement le 4 novembre 1672 et devint veuve pour la troisième fois au bout de six semaines. Devenue septuagénaire, elle se retira au couvent des Carmélites, à l’exemple de beaucoup d’autres dames do haut parage, et y termina sa vie.

MIGNOT (Jacques), pâtissier-traiteur français. Il vivait à Paris dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, était maître queux de la maison du roi, écuyer de la bouche de la reine et, en même temps, pâtissier-traiteur rue de la Harpe, lorsqu’en 1665 Boileau, dans sa troisième satire, intitulée le Repas ridicule, écrivit à son sujet ces vers satiriques et plaisants :

Ma foi, vive Mignot et tout ce qu’il apprête !
— Les cheveux cependant m’en dressaient sur la tête,
Car Mignot, c’est tout dire et, dans le monde entier,
Jamais empoisonneur ne sut mieux son métier !

Croyant son honneur d’artiste culinaire odieusement atteint, Mignot porta plainte en diffamation contre Despréaux, mais ni le lieutenant criminel ni le procureur du roi ne voulurent poursuivre le poëte pour ce qu’ils considéraient comme une plaisanterie. C’est alors que Mignot, pour se venger, eut l’idée de faire imprimer a ses frais une pièce de Cottin contre Boileau, pièce intitulée Critique désintéressée sur les satires du temps, et de s’en servir comme d’enveloppe pour ses biscuits, qui jouissaient d’une réputation méritée. On raconte que Boileau se divertissait fort de cette vengeance et qu’il envoyait souvent acheter des biscuits de Mignot. « Par la suite, dit M. Victor Fournel, Mignot s’apaisa lorsqu’il vit que les vers de Boileau, loin de l’avoir décrié, comme il le craignait, n’avaient fait que répandre de plus en plus son nom et lui attirer une vogue incroyable. Il ne tarda pas à s’enrichir, et il avouait volontiers qu’il devait sa fortune à Boileau. »

MIGNOT (Étienne), érudit et théologien, né à Paris en 1698, mort en 1771. Il entra dans les ordres, se fit recevoir docteur en théologie (1722), acquit des connaissances étendues, non-seulement dans les sciences ecclésiastiques, mais encore en jurisprudence, en archéologie, etc., et fut nommé membre de l’Académie des sciences en 1761. Mignot appartenait au parti des appelants, dont il défendit avec chaleur les idées dans plusieurs controverses et dans divers écrits. Outre des mémoires insérés dans le Recueil de l’Académie des inscriptions, on lui doit plusieurs ouvrages pleins d’une solide érudition, dont les principaux sont : Traités et polémiques de la fin du monde, de la venue d’Élie et du retour des Juifs (Amsterdam, 1737-1738) ; Discours sur l’accord des sciences et des belles-lettres avec la religion (Paris, 1753) ; Paraphrase du Nouveau Testament (1754, 4 vol.) ; Traité des droits de l’État et du prince sur les biens du clergé (Paris, 1755 et suiv., 5 vol. in-12) ; Mémoire sur les libertés de l’Église gallicane (Paris, 1756) ; Histoire des démêlés de Henri II avec Thomas Becket (Paris, 1756) ; Traité des prêts de commerce ou De l’intérêt légitime ou illégitime de l’argent (Paris, 1759, 4 vol. in-12), dans lequel il se prononce pour la légitimité du prêt.

MIGNOT (Vincent), historien français, né à Paris en 1730 d’une famille originaire de Sedan, mort en 1790. Il était neveu de Voltaire, avec qui il conserva toujours de bons rapports, entra dans les ordres sans recevoir toutefois la prêtrise, obtint, entre autres bénéfices, l’abbaye de Scellières en Champagne, devint conseiller-clerc au grand conseil et se démit de cette charge en 1765. Grimm nous apprend dans sa Correspondance qu’il était gros comme un tonneau et fort honnête homme. Voltaire, qui l’aimait beaucoup, l’institua un de ses héritiers. Mignot assista aux derniers moments de l’illustre philosophe, et, dans la crainte que le clergé de Paris ne refusât la sépulture à son oncle, il fit transporter ses restes à Scellières, d’où ils devaient être transportés plus tard au Panthéon. C’était un homme charitable et instruit. On lui doit : Histoire de l’impératrice Irène (1762) ; Histoire de Jeanne Ire, reine de Naples (1764) ; Histoire des rois Catholiques Ferdinand et Isabelle (1766) ; Histoire de l’empire ottoman (1771, in-4o), la meilleure qui eût été faite jusqu’alors, mais d’un style assez faible. Il a laissé aussi quelques traductions.

MIGNOT DE MONTIGNY (Étienne), savant français. V. Montigny.

MIGNOTÉ, ÉE (mi-gno-té ; gn mil.) part. passé du v. Mignoter : Enfant mignoté.

MlGNOTEMENT adv. (mi-gno-te-man ; gn mil. — rad. mignot). D’une manière mignonne, délicate, gracieuse : Être mignotement atourné. Il Vieux mot.

MIGNOTER v. a. ou tr. (mi-gno-té ; gn mil. — rad. mignot). Gâter, choyer, dorloter : Mignoter un enfant. Les enfants qu’on a follement mignotés sont, étant grands, plutôt disposés à devenir des tyrans incommodes que des cœurs dévoués et reconnaissants. (Balz.)

Se mignoter v. pr. Avoir un soin exagéré de sa personne, de sa santé.

MIGNOTIE s. f. (mi-gno-tl ; gn mil.— rad. mignot). Bot. Plante appelée aussi œillet de Christ.

MlGNOTISE s. f. (mi-gno-ti-ze ; gn mil.rad. mignot, mignon). Caresse, flatterie.

—^Bot. Mignotise des Genevois, Nom vulgaire du thym.

M1GNUCC1 (Jean-François), publiciste et avocat français, né à Corte (Corse) en 1832. Il étudia le droit, se fit recevoir avocat et fonda à Paris, dès 1854, la Revue industrielle et littéraire de la Corse, dont il devint le rédacteur en chef, et qui cessa de paraître Tannée suivante. De retour en Corse, M. Mignucci a suivi avec succès la carrière du barreau et est devenu président de la Société d’agriculture de Corte. Le 2 février 1871, il a été nommé sous-préfet de Sartène (Corse). Il s’est fait connaître par quelques publications sur son lie natale, publications dans lesquelles il se montre partisan déclaré des libertés politiques et économiques. Nous citerons de lui : Considérations économiques sur la Corse (Paris, 1854) ; la Corse libre (Bruxelles, 1856), brochure dont la circulation a été interdite en France ; Lettres à un électeur (Bastia, 1803). Mentionnons aussi : la Bourse et ses opérations (Bruxelles, 1856) ; Discours prononcé à la Société d’agriculture de Corte

(1868).

MIGONITIDE adj. f. (rai-go-ni-ti-de). Mythol. gr. Surnom de Vénus, adorée à Migonium, en Laconie, endroit présumé où Hélène se livra aux caresses de Paris.

MIGRAINE s. f. (mi-grè-ne — lat, hemieranium, mot formé du grec kêmikrania, de hémi, demi, et de kranion, crâne). Douleur aiguë, lancinante, n’occupant ordinairement qu un partie de la tète et plus spécialement les tempes ou la moitié du front ; Avoir la migraine. Être sujet d la migraine. Les migraines ont été une admirable invention qui durera jusqu’à la fin des femmes. (Méry.) L’usage d’imprégner d’eau ses cheveux dispose aux migraines. (A. Rion.) L’affection dont les femmes connaissent te mieux tes ressources est la migraine. (Balz.)

— Encycl. La migraine, que les médecins ont baptisée du beau nom scientifique d’hémicranie, sans se croire obligés pour cela de la guérir, est une affection caractérisée par une douleur plus ou moins vive siégeant dans la moitié du crâne, dans la région sourcilière d’un ou des deux côtés, dans une ou dans les deux cavités orbitaires, dans la fosse temporale. Tous ces points peuvent être intéressés à l’a fois, un seul peut l’être.

Symptômes et marche. La migraine n’est pas ordinairement une maladie de l’enfance ; ce n’est que par effet d’hérédité ou par mauvaise hygiène que l’on voit de jeunes enfants atteints de la migraine. Généralement, la maladie ne se déclare qu’aux environs de la puberté. Rien de plus variable que le mode de début. Tantôt il est brusque, soudain^ surprend tout à coup les individus ; tantôt l’indisposition s’annonce par des prodromes, .tels que douleur locale, malaise général, fatigue, lassitude, etc. Quelquefois l’individu ainsi averti peut, par un surcroît d’activité, un bain de pieds très-chaud, une tasse de thé ou de café bouillant, prévenir le développement de la maladie ; mais, le plus souvent, il n’y arrive pas. Une fois l’accès déclaré, la douleur siège sur l’un ou plusieurs des points que nous avons cités, variable comme étendue, plus encore comme intensité. Les plus heureux peuvent par un effort de courage résister au mal et poursuivre leurs occupations : la plupart sont abattus par la douleur et forcés de se coucher. Une des complications les plus fréquentes et les plus pénibles est celle qui se produit du côté de l’estomac. Dès le début de la migraine, souvent les vomissements commencent, et