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refoulé, s’échappe par les bords et tombe dans des sacs préparés à cet effet. On charge enfin le moule a l’aide de poids pour augmenter la pression et la complète adhérence, et on laisse les choses en cet état pendant quelque temps. Puis on retire ces poids et ensuite le moule avec les mêmes précautions, u’on a mises à le placer. L’étain se détache u moula et reste sur le mercure qui recouvre la glace. Il est enfin un dernier genre d’étamage pratiqué par les miroitiers, c’est celui des globes do glace, à la mode depuis ces derniers temps et qui servent d’ornement dans les appartements ou les jardins. Jci, on ne peut étamer au moule, et, pour parvenir à appliquer cet étamage, on mêle de la poudre très-fine d’étain à du mercure ; on verse ce mélange dans l’intérieur du globe, auquel on fait subir une série de mouvements rotatoires réguliers, afin que rétamage se dépose sur la superficie. Ce procédé, quoique très-imparfait, est le seul qui puisse être employé, et on est parvenu aujourd’hui a obtenir avec lui d’assez bons’résultats.

MIROLOGUE s. m. (mi-ro-lo-ghe — du gr. moira, sort : logos, discours). Chant élégiaque, en usage chez les Grecs modernes, pour pleurer la mort d’un parent.

— Encycl. Le mirologue remonte à une très-haute antiquité. On le trouve, chez les Grecs anciens, sous le nom de thrène, dès les temps héroïques. Les aèdes venaient assister aux. funérailles et, debout près du Ut où le corps était exposé, ils commençaient le chant ; les femmes accompagnaient leurs voix avec des cris et des gémissements. Le thrène moderne, ou mirologue, est d’ordinaire composé et toujours chanté par des femmes.

M1ROMGSML (Armand-Thomas Hue de), homme d’État français, né.dans l’Orléanais en 1T23, mort à Miromesnil (Normandie) en 1790. Après avoir été attaché au grand conseil, il devint premier président du parlement de Rouen (1757), fut exilé, ainsi que le corps qu’il présidait, par le chancelier Maupeou et se lia alors avec de Maurepàs qui, devenu premier ministre de Louis XVI, lit nommer Miromesnil garde des sceaux (1774). Celui-ci contribua au rappel des parlements, rédigea la déclaration du 24 août 1780 relative à l’abolition de la question préparatoire, combattit successivement la politique de Turgot et celle de Neeker, et fut remplacé, en 17S7, par le président de Lamoignon. C’était un très-médiocre homme d’État, mais un homme aimable, intègre, modéré, qui quitta le pouvoir aussi peu riche qu’il y était entré.

MIRO-MIRO s. m. (mi-ro-mi-ro). Ornith. Nom vulgaire de plusieurs goba-mouches.

MIRON s. m. (mi-ron). Mar. anc. Espèce de vaisseau à rames.

MlllON ou M1RO, famille française, dont plusieurs membres se sont illustrés dans la médecine et dans les magistratures municipales.

— Gabriel Miron, né à Perpignan, professeur de médecine à Montpellier, nommé, en 1489, premier médecin du roi Charles VIII, mort h Nevers en 1490. On voit encore, sur la porte de l’université de Montpellier, une inscription où il est appelé l’oracle de la médecine, — François Miron, son frère, fut, comme lui, médecin de Charles VIII et accompagna ce monarque dans son expédition de Niiples. — Gabriel Miron, fils de François, médecin du roi Louis XII, chancelier d’Anne de Bretagne. On a de lui : De Iiegimiue infaritum tractutus très (Tours, 1544). — François Miron, fils du précédent, médecin de Henri II, de François II et de Charles IX, est l’auteur d’une Helation curieuse de lamort du duc de Guise et du cardinal son frère (dans le Journal de Henri III, t. III). — François Miron, petit-fils du précédent, mort en 1669, fut successivement conseiller au parlement (1585), malire des requêtes, présidentaugrnnd conseil, lieutenant civil (1507) et prévôt des marchands (1G04). La ville de Paris lui doit une partie de ses embellissements, quais, ports, places, et la façade de l’Hôtel de ville, qu’il fit construire en y consacrant les émoluments de sa place. Il détourna Henri IV du projet de réduction des rentes constituées sur l’Hôtel de ville. Ce magistrat plébéien avait un système fort aristocratique, qu’il recom. manda souvent au roi Henri IV et qui consistait à maintenir, dans Paris, les loyers et les denrées alimentaires à un prix élevé, afin d’en.chasser les pauvres et d’en faire une ville de luxe et d’arts, toujours plus facile à gouverner qu’une ville industrielle. Dans sa pensée, les embellissements de, Paris tenr daient à ce but. — Robert Miron, frère du précédent, prévôt des marchands (1614), président du tiers aux états généraux de cetto même année ; il s’y fit remarquer par son patriotisme. Il fut depuis nommé ambassadeur en Suisse (de 1019 jusqu’en 1624). Il mourut intendant du Languedoc en 1641. t— Charles Miron, fils d’un médecin et conseiller de Henri III, né en 1560, mort en 1028, fut, à dix-huit ans, nommé évêque d’Angers (1587), se prononça pour la cause de Henri IV, vécut presque constamment à la cour, se démit de son ôvêchô en faveur de Fouquet de La Varenne en 1G15, y fut réinstallé après la mort de ce dernier prélat (1622) et passa, en 1620, k l’archevêché da Lyon. On a de lui quelques lettres et des statuts synodaux.

MIRO

MIRON, pseudonyme d’André-Saturnin Mo RIN.

M1RONE (Joseph), médecin italien, né b. Catatie en 1752, mort dans lu même ville en 1804. Lorsqu’il eut pris le diplôme de docteur, il devint professeur de chimie dans sa ville natale et popularisa en Sicile les doctrines scientifiques de Fourcroy. Outre une bonne relation d’une éruption de l’Etna en 17S7, on a de lui : Filosofia chimica di Fnurcray (Catane, 2 vol.) ; Meditazioni mediche suW uomo vivante (Catane, 1809, in-’S0).

MIRONTON, MIRONTAINE (mi-ron-ton, mi-ron-tè-ne). Mots dépourvus de sens, qui reviennent fréquemment ensemble dans les refrains populaires :

Malbrough s’en va-t’en guerre,

Mironton, mironton, mirontaine,

Malbrough s’en va-t’en guerre,

Ne sait quand reviendra.

(Vieille chanson.)

MinOPOLIE, ville de la Russie d’Europe, gouvernement età 120 kiîom. S.-O. de Koursk ; 6,000 hab. Fabrication d’eaux-de-vie. Foires importantes pour la vente des bestiaux et des grains.

MIROTON s. m. (mi-ro-ton). Art culin. Plat de tranches de bœuf déjà cuit, que l’on accommode avec des oignons : Ces oignons crus lui rappelaient certaines sauce.i Robert et certains mirotons que son cuisinier exécutait d’une façon supérieure. (Alex. Dum.) Il Espèce de compote : Un miroton de pommes.

— Encycl. Le miroton est la manière la plus simple d’accommoder le bœuf bouilli. Coupez la viande en tranches de l’épaisseur d’un centimètre, rangez ces tranches dans un plat’ ; saupoutlrez-ïes de sél et de poivre.

Dans un plat qui aille au feu, préparez la sauce suivante : des oignons sont coupés en tranches égales ; on les fait cuire jusqu’à ce qu’ils aient une belle couleur blonde ; alors, saupoudrez-les do farine, salez-les et poivrez ; laissez-les encore quelques minutes sur le feu ; retirez du feu ; ajoutez environ un demi-litre de bouillon ; mêlez avec lacuiller de bois ; remettez vingt minutes sur le feu en tournant continuellement. Ajoutez un peu de moutarde ; remuez un instant et versez ce ragoût sur le bçeuf ; mettez quelques minutes sur les cendres rouges avec feu dessus.

Miroton de pommes. Choisissez huit ou dix pommes bien saines, de préférence des pommes reinettes ; pelez-les, débarrassez-les de leur ccour ; coupez-les en tranches ; faitesles mariner, pendant trois, ou quatre heures, dans une terrine avec du sucre et de la cannelle en poudré, un demi-verre d’eau-de-yie, un jus de citron ; égouttez, garnissez un plat qui aille sur le feu de marmelade de pommes et de marmelade d’abricots mêlées ensemble. Rangez vos tranches de pommes sur cette marmelade ; dressez-les en dôme ; mettez au four ou au four de campagne ; veillez à ce ’ que les pommes prennent belle couleur, ce qui demande environ une demi-heure.

MIROTTE s. f. (mi-ro-te). Agric. Pré salé que la mer couvre et découvre, selon la marée. Il Ne se dit que dans quelques localités. •

MIROU s. in. (mi-rou). Mar. Vaisseau àrames, eu usage chez les Siamois....,

M1KOODET DU BOURG (Jean-Baptiste), prélat français, né à Vesoul (Franche-Comté) en 1716, mort à Paris en 1798. Il faisait partie de l’ordre de Cltoaux lorsque le roi Stanislas, duc de Lorraine, le prit pour aumônier et le chargea, de divers essais relatifs à l’agronomie. Nommé évoque in partibus de Babylone en 1776, il fut, quelque temps après, envoyé en qualité de consul à Bagdad ; mais la guerre qui désolait la Turquie d’Asie ne lui permit pas do se rendre dans cette ville et il s’arrêta en Syrie, où il ramena un grand nombre d’habitants au catholicisme. Le mauvais étatde sa santé le força du revenir en France en 1781. Pendant la Révolution, il prêta son ministère à la consécration des évêques constitutionnels (1791), fut emprisonné pendant

trois anset alla terminer sa vie à l’hospice.dca Incurables. On a de lui un Mémoire sur le ray-grass oh faux seigle (Nancy, 1760, iri-S°).

— Son frère, Miroudkt dk Saint-Ferjis’ux (Gabriel-Joseph), a publié : Essai sur l’agriculture du comté de Bourgogne (Lyon, 1762, in-8o) ; Mémoire sur le bailliage de Vesoul (Besançon, 1774, in-8o).

MIROUER s. m. (mi-rou-èr). Ancienne orthographe du mot miroir.

— Féod. Mirouer de fief, Branche aînée, la seule coiisidérqo quand il s’agit de régler les droits et devoirs féodaux : Le mikouÉR dk fief porte ta foi pour toutes les autres branches. Je crois que la portion de l’ainé était appelée MtROUKR parce que celle des puînés y était représentée comme dans un miroir ; tous les puinés seraient dans la portion de l’ainé, gui est le fief dominant, comme dans un miroir ; ils le regardent comme un centre commun et leur garant envers le seigneur supérieur ; ma conjecture est que c’est la raison pour laquelle les anciennes coutumes l’appellent miroukr de fief ; ce que je soumets à la censure des doctes. (l.a’fhuumassière.).

MIROUTTE adj. Cni-rou-te). Manège. Se dit des chevaux dont la robe, noire ou baie, est marquée de taches d’une couleur plus claire : Cheval miroutte. Jument miroutte.

MIRZ.

MIRRE S. m. V. mire.

MIRRESSE S. f. V. MIRESSE.

M1URI (Luigi), architecte italien, né à Forli en 1747, mort en 1824. Il prit, à Rome, , des leçons de Giansimani et, de retour dans sa ville natale, fut chargé d’y construire, entre autres monuments, les palais Orselli et Romagnoli, l’église de la Madonna del Fuoeo(1818), etc. Mirri s’est attaché a faire déblayer à ses frais les thermes de Titus k Rome (1772), pour, mettre au jour les anciennes peintures qui s’y trouvaient. Il a publié à ce sujet ! Le antiche camere délie Terme di Tito e le loro pitture restitute al puhblico (Rome, 1776, in-fol.) et Vesligia délie Terme di Tito (Rome, 1776, in-fol.).

MIRTIL s. ni. (mir-til). Bot. Nom vulgaire d’une espèce du genre airelle.

— Entom, Espèce de papillon de jour.

Mlll-W’EIS, fondateurdu royaume d’Afghanistan, né àCandahar vers 1675, mort dans la même ville en 1715. Il était intendant de la province de Candahar lorsqu’il en tua le gouverneur en 1709, se mit à sa place, appela aux armas les Afghans attachés à l’islamisme pour secouer le joug des Persans ; remporta plusieurs victoires sur les armées du roi de Perse et se fit proclamer roi de l’Afghanistan. Il mourut d’une chute de cheval au moment où il se disposait à soumettre des tribus qui. avaient refusé de le reconnaître. Son trère Abd-el-Aziz lui succéda.

MIRZ A s. m. (mir-za — mot persan contracté de l’àrab.e émir, prince, "et du. persan zâdàh, fils, proprement le fils du ’prince). Prince, chez les Persans.

— Modes, Sorte de pendant d’oreilles.., , SI HUA (Mohammed-Ali ou Alexander-Kazem-Bog), savant orientaliste persan, né à, Kecht, province du Ghilani, en 1803 ;. U est le fils d’un savant prêtre persan, nommé Kazem-Beg. Mirza rit très-jeune la connaissance de missionnaires anglicans, se convertit au protestantisme et prit alors le prénom d’Alexandre. Comme son père, il entra au service do la Russie, et il est devenu successivement interprète pour la langue turque et les dialectes tartares (1825), lecteur à l’université de Kazan (1826), enfin professeur de langue < et de littérature persane à l’université impériale de Saint-Pétersbourg. Outre des.mémoires insérés-dans le Journal asiatique, onlui doit des ouvrages estimés : Du mérite comparatif- du christianisme et du mahométisme (Astrakhan, 1821) ; Essai sur la littérature arabe (Kazan, 1832) ; une édition des Sept planètes sur l’histoire des princes tartares ou JJistoire des kans de Crimée, de Menghcla //« à Menghela II, par Saïd-Mohammed Riza, en turc, d’après le seul manuscrit connu (Kazan, 1832) ; Chrestomalhie complète des dialectes turco-tartares (Saint-Pétersbourg, 1839) ; Grammaire des langues turco-lartares (Kazan, 1839-1840) ; Guidé des voyageurs en Orient (Kazan, 1841) ; Mohammedigé ou Traité philosophique et raligiextxi d’après le système des soufis en vers turcs par Yazidechisi Zéolé Moluimmed-Effendi (Kazan, 1841) ; Makhtasar et Wykayé ou Compendium de la V/ylcayé, en arabe (Kazan, 1844) ; Sabat al Kodjasmi ou le Soutien des faibles, poème en langue dehngataï (Kazan, 1847) ; le Derbend Nameh ou histoire du Derbend et Caghestan, traduction du persan en anglais (Kazan, 1852), etc.

MIRZA MOHAMMED (Mahdi), prince du Musunderait (Perse), également connu sous le nom de illolinmiu^ii Maaanderaul. Il vivait au 3tvnic.siècle, cultiva la poésie et les lettres, composa plusieurs traités d’histoire littéraire et écrivit en persan l’Histoire de Nadir-Schah ou Thamasp Kouli-Khan, sous la suzeraineté duquel il se trouvait placé. Cet ouvrage important a été traduit en anglais par W. Jones (Londres, 1770, 2 vol.).

M1UZA SAMUEL ou, par abréviation, MIRZA SAM, historien persan, né près d’ispahun vers 1490, mort près de Moru.(Khoraçan) après 1550. Il était fils d’Ismaïl, fondateur de la dynastie des Sofis, qui lui donna pour maître le poète Merwaridy, puis le nomma gouverneur du Khorassan. Ce prince a composé en persan, sous ce titre : le Cadeau sublime ou Histoire des poètes, un ouvrage dans lequel il raconte la vie des poètes et-des hommes célèbres de la Perse. On en trouve dès-extraits traduits en français dans les Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque do Paris (1798, in-4o). • • -.., .•"■ •

MIRZA SHAFVY OU, àllÂFY’, pqëta’ georgiéti, né à’ Gùiaindja, province de. Karabagh, vers 1810. Il s’est fixé à..ïiflîSj/ou, il a’composé des poésies remarquables ppr la, fraîcheur des idées et par la richesse imagée dit style. Pendant son séjour dans cette ville, en. 1844, le voyageur.allemand Martin Bôteustedt entra, en relation ayee Mirzà et obtint une copie de ses œuvres poétiques, dont il a donné, miétraduction libre, sous le titre de Chansons de Mirza, Cliâfy (Berlin, 1850).

MIRZAPOUR, ville de l’Indoustan anglais, dans la présidence du Bengale, chef-lieu du district do son nom, à S2 kilom. N.-O. de Bénarés, sur la rive droite du Gange, par 250 io’ de latitude N., et 81« 14’de longitude E. ; 95,000 hab. Fabriques de tapis renommés ; grand marché de soie, coton, indigo et opium. Mirzapour est une grande ville, com rmii/ : z& :

posée d’une infinité de rues étroites et tortueuses, au milieu desquelles s’étendent deMx ou trois voies longues et étroites, plantées d’arbres devant les maisons, et arrosées par’ d’abondantes fontaines. On y voit quelques belles pagodes ; mais les mosquées n’y sont pas en très-grand nombre. Il Le district de Mirzapour sétend entre la rive droite du Gange • et la rivegauche.de la. Sone ;.c’est un : des plus riches de l’Indoustan ; 1,104,313 hab.

MIRZASSE s. f. (mir-za-se — f. de mirzq). Princesse tartarè., ,, , •■, ’•.

MIS, ISE (mi, i-ze) part, passé du wMét15 tre. Posé, placé : Un livre mis à’sa place.""’*

— Par ext. Exposé Il ij’à de'cerïdïiif déy, fauts qui, étant mis dans un certain jour, plat-.' sent plus que ’la perfection mé’me/(Le. Rôchefï)^

H Cité’, nommé : ’..., ’, !, «

D’Clojje^ on regorge, on les jette à la tête, ., .., ,„•

Et mon valet de chambre est mis dans là gazette., ,,

■ MouÈiiE.. !-, . >

— Vêtu, habillé : -Un homme bien M18.1 Une femme mise décemment et proprement. Une' femme qui passe six heures à-sa, toilette-n’i- • gnore point qu’elle n’eu sort pas mieux Misit que celle qui n’y passe qu’une demi-hettre. (J. ;|L Rouss.) un homme très-biènïiis, dàns’(i£sa-'ïT lon, ne continuera à êtrébien. Misé voyçùç^ ou à’ia campagne : qu’àconditiondf l’être toui, différemment ! (A. Karr.) fa plupart (les gent^ entendent par ces mots’ : ét’re bieii’mis, ’^ire çfé-m guîsë en quelqu’un dé plus riche que *p !., (A. I^rr.)^ /, V..", ’„, / ’■ :"n, :’.'.-. ;"„, t

— Manège. Cheval, mjs.dans, la.main^dansd les talons, Cheval dressé à, obéir, à, la bride, — ! à l’éperon. Il Cheval bien, mis, mal mis, Cheval • bien dressé, mal dressé.

— Mar. Porté, poussé ■.■E(fë’, m3' : i'aû’pièjn.'y> Être mis sur utt ëcueil. ’" "' jL ’ """, "*•’

MIS s. m. (mi — râd. mettre). Praçiq. an.ç., i, Indication du jour où un procès avait été, jaisau greffe..’, ..r^i. >, .

— Hist. Nom donné quelquefois aus-»»ts« ; dominici ; Les mis royaux ’.. ’ ■-r<ir>

MISAGO s. m : (mi-za-go). Ornith. Epèr-"* vier aquatique qui, fa, it, dànp 4U3s.trp.us, (Je, cocher, des provisions de poissons, *qui s’y con-, ; servent longtemps frais. ’ - ’ Ir

MISAILLE s. f. (mi-za-Ue ; Il mil. — rad. mise). Mise, u Enjeu d’une gageure, déposé ’ en mains tierces.* ■ t., .. ;., -. 1 :1-1

MISAINE s. f..(mi-zè-nè -^- dei’iiai.’.rté^’, zana, qui au moyen âge ’désignait la yoile.’du.^ mat du milieu, de mezzo, médian). Mar. Mût, de misaine, Màt d’avant, lé’premier àprës^le j

beaupré :..’■ :• : :' ’, ’"', -.’. , T

Alors que mon mdttde misaine, ,, ., c : i’

De la hache ignorant les coups, ., <

Dana les grands bois était un cMna, .’. 1 ; t, j

Ste-BEUVB.

Il 'Voilé dé misaine où simplement Misaine. Voile du mat de misaine : La misaine'esttâ* voile de tous tes temps ; elle lié se supprime' que devant’une tempête irrésistible.’ (Dict.", mari’..) u Vergue, ’ hune de misçtine, Vergud, hune du màt de misaine. On désigne de nieme, j tout objet dépendant du même màt. *, E.

— Mol !. Strombe succin., ,, „."■ ■ ^., .1.4’ !.

— Encycl. Au moyen âge, le/mot misaine- ■ désignait la voile du mât du milieu ; dans la ’i Etiile, le inât du milieu lui-même prit.le-mémo t nom, et l’on finit par appliquer le nom de misaine a toute Ut 1 mâture supportée par ca-[ mémo màt et à tout le gréement de cetton mâture : hune de -.misaine, haubans de mi- " saine, etc. Depuis, la mâture.de, misaine n’ai* plus été celle du milieu ; c’est’.àctuelleirmht’t celle qui est située à l’uvant du navire, entre d le grand mat et le beaupré.La 7>maine ; la’ ; voile de misaine ou voile carrée de misaine ■■ est celle qui est enverguée sur la vergue do < misaine d’un navire gréé-à traita carrés ; ellé se distingue des autruS’ voiles carrées, en coi’ qu’elle a moins de bordure ique d’envergure. La misaine est la plus utile des voiles j-elle1 sert presque continuellement ; les’principaux1.1 cordages qui servent à-la faire manoeuvrer/ ainsi que $a vergue sont : deux^amures ; deux’. i écoutes, deux boulines, deux.cargues-poiDtSji’i deseargues-fuuda, des cargiies-rboulines, -des 1 balanciers à braSiDes deux-angles-inférieurs U de la misaine, on nomme point d’amuré celui*.[ du.vent et l’autre.point, d’écoute*.. ■• j 1— il-» i«

Le mât de misaine et le beaupré, diffèrent)’ ! des.autres mâts-, en ce qu’au lieu d’être■ veu- • ticaux, . ils peuvent être inclinés àrl !horizon ; •■ Dans :, les navires gui ne portentiquei deuxumâts, tels que bricks, -, lougresq-igoélettes, n chasserinarées, l’un est le grand mit et’l’au* >t tre, le mât ùe. misaine.. Ce, mât présente, n au-dessus du bas mât : le petit màt-dehune, i.v le-mât do-petit perroquet et lé^petit’màt’déI cacatois-. -, ■ -.-•■.m’.mi.-..1 'n< ■, -i"’

MISANDRE i.î. (mi-zah-dre^./Bot ; ! Anbibh^ prenre d’urticéfes, aujourd’hui’confondu’ avec, le genre gunere. ’ ', /.., 1, i, iliHj

MISANO IN.’VILLA VlTTOniÂ, .bourg et > commune du royaume d.’Italie, .provincé de i- Forli, district et à 12 kilom. de Kimini, man- ’ dément de Coriano ; 2,543 hab. -1 ■... -i

MISANTHROPE s. m. (mi-zan-tro-pe — gr, ,’, misanthrôpos ; de misein, hufr, et anitirôpos, T homme. Delâtie croit que le grec misos, haine, signifie proprement ce qui enlève, cq qui r’&- ' vale ; de la racine mïp, qui signifie ^rpprç-, ^ ment enlever). Individu qui hait les’horaBwss.