Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 1, Mémoire-Moli.djvu/366

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MODE-

fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité. (La Bruy.) On reconnaît aisément le sage à sa modkstie, et le sot à son orgueil. (Brueys.) La modestie est le seul éclat qu’il soit permis d’ajouter à la gloire. (Du clos.) La modestie est la qualité gîte nous aimons le mieux dans notre prochain. (De Ségur.) Ne faites point d’aveux contre vous., l’envie les enregistre en notant votre indiscrète modestie. (Mme du Deffant.) La modestib donne aux vertus, aux talents un charme pareil à celui

fue la pudeur ajoute à la beauté. (J. Droz.) a modhstik est en quelque sorte la pudeur de l’esprit. (Alibert.) Oh rougit plus souvent par amour-propre que par modestie. (M"^ Guibert.) Itien ne convient moins à un jeune homme qu’une certaine modestie oui lui fait croire 'qu’il n’est pas capable de grandes choses, (Ste-Beuve.) La modestie décore la vertu, comme la pudeur orne la beauté. (DeGérando.) La modestie est l’apanage de l’intelligence qui se comprend elle-même et connaît ses limites. (Boitard.) La modestie ajoute des grâces à la vérité même. (J. Janin.) La modestie est une grande lumière ; elle laisse l’esprit toujours ouvert et le cœur toujours docile à la vérité. (Mme Guizot.) La modestie est la virginité des belles âmes. (E. de Gir.) La modestie sincère-est un suicide : on est toujours pris au mot. (A. d’Houdetot.)

L’excès de modestie est un excès d’orgueil.

M.-J. Chéhier.

— Absence de faste, d’éclat ; simplicité : La modestie d’un ameublement, il Médiocrité : La modestie de mes ressources. La modestie de son salaire. La modestie de votre dépense.

— Pudeur timide : La dignité des femmes est dans la MODESTIE. (J.-J.-Rouss.) La modestie est à la vertu ce qu’un voile est à la beauté : elle en fait ressortir l’éclat. (Lord Chesterfield.) La modestie est le supplément de la beauté. (Mme de Lambert.) La femme qui échange la modestie contre l’assurance perd la moitié de ses charmes. (Mm» de Graffigny.) La plus belle parure d une femme est la modestie. (A. Kurr.) La bienséance est la pudeur du vice, lorsqu’elle n’est pas la modestie de la vertu. (Lévis.)

La modestie eut le fard d’une belle.

DÉSAUOIERS.

Beaucoup de modestie et beaucoup de bonté Ont des charmes plus grands que n’en a la beauté.

Boursault.

1] Décence : La modestie est un masque que les femmes n’hésitent pas à déposer dans les bals et les soirées.

— Modes. Mouchoir de cou, qu’on appelait aussi modeste s. m.

— SyO. Modestie, décence, pudeur, etc. V. DÉCENCE,

— Anecdotes. À son retour de Sicile, Platon passa par Olympia pour voir les jeux ; il se trouva logé avec des étrangers de considération, auxquels il cela son nom. Il retourna avec eux à Athènes et les reçut chez lui. Ils le prièrent de les conduire chez Platon : «Vous le voyez, » répondit-il en se montrant.

Gassendi avait fait le voyage de Paris à Grenoble avec un homme desprit, sans se nommer. Lorsqu’ils furent arrivés, cet homme le quitta pour aller dans la ville. Il rencontra un de ses amis, qui lui dit qu’il allait visiter le célèbre Gassendi, arrivé depuis peu. Le Parisien s’écria qu’il serait ravi de connaître un si grand homme et qu’il voulait le suivre. Il fut bien étonné de trouver Gassendi dans son compagnon de voyage.

Le maréchal de Lesdiguières n’était, après la victoire la plus signalée, ni moins attable ni moins modeste qu’auparavant ; ce qui fit que le brave Labuisse, admirant une modération si rare, lui dit après une bataille qu’il venait de gagner sur le duc de Savoie : « Quel homme êtes-vous, monsieur ? Vous venez de faire une des plus belles actions, et vous n’avez pas un autre visage qu’hier 1 —^ Mon ami, répondit Lesdiguières, il faut louer Dieu de tout et continuer à bien faire. ■

Un ami du cardinal Le Camus, évêque de Grenoble, le félicitant sur sa nouvelle dignité, lorsqu’il reçut le chapeau, lui dit que son élévation n’était que le fruit et là récompense de son mérite. Le modeste cardinal répondit humblement : • Il faut que Sa Sainteté aime bien la vertu, puisqu’elle en récompense jusqu’à l’ombre. »

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  • »

Le peintre Vernet se présente un jour chez Voltaire, qui s’écrie ’en l’abordant : « C[est vous, monsieur Vernet I vous irez à l’immortalité ! Vous avez les couleurs les plus brillantes et les plus durables ! — Mes couleurs, monsieur, n’ont rien de comparable à votre encre, ■ reprit modestement le peintre. ■

Chevert était fier de l’obscurité de sa naissance plus qu’un autre ne l’était de sa noblesse. Un particulier étant venu, en qualité de parent, réclamer son crédit & la cour : « Êtes-vous gentilhomme, monsieur, lui dit Chevert ? — Oui, monsieur, — En ce cas,

MOÇI

nous ne sommes pas parents, car je suis le premier et le seul gentilhomme de ma famille. »

Rollin était fils d’un coutelier, et son père le destinait a la’même profession. Élevé aux premières places de l’Université, il s’estima toujours assez pour ne pas rougir de sa naissance : c’était même en cette seule occasion qu’il se permettait un peu d’orgueil. Un jour qu’il dînait dans une grande maison, on pria un des convives de découper une pièce de gibier.-Le recteur de l’Université, voyant que le couteau servait mal le décoùpeur, lui dit : « Prenez le mien ; je m’y connais, il vaut mieux : je suis fils de maître. »

MODEST1NUS (Herennius), un des neuf jurisconsultes romains aux opinions desquels

l’empereur Théodose le Jeune imprima force de loi. Il vivait dans le me siècle et fut disciple d’Llpien. Les empereurs Alexandre Sévère et Maximin rélevèrent aux honneurs, et iffut consul avec Probus l’an Ï28 : De ses nombreux ouvrages de jurisprudence, il reste 345 extraits, qui.ont été insérés dans léOigeste et publiés avec un commentaire par J. Leet (Genève, xvie siècle), et par Brenkmann (Leyde, 1706).

MODESTO (Pierre-François), en latin Mo■icsiu*, poète italien, né à. Rimini dans la seconde moitié du xvo siècle. On sait fort peu de chose sur sa vie. Il fut, croit-on, disciple de Pomponius Lœtus, séjourna longtemps à Venise, écrivit un poôme en l’honneur de cette vilte et obtint un bénéfice du pape Léon X, à la’demandé du’ sénat’ venir tien, Modeste, qui, par amour de ^’antiquité, avait changé son nom de Pierre en’ celui dé Publius, joignait à une grande.facilité beaucoup d’érudition. On a de. lui : Venetiados lib. XHetalia poèmata (Rimini, 1521, in-fol.), et Christiana pietqs, De opificiis sesquiliber, Urbis Arimini elbgium (Rimini, in-4«).

’ MODESTUS, écrivain militaire latin, qui vivait au uie siècle de notre ère. Il est auteur du Libellus. de vocabulis rei militaris, petit traité expliquant les termes en usage dans le service militaire et le système employé pour discipliner, les soldats. Cet écrit très-court, ! publié pour la première fois sous le titre De disciplina militari (Venise, — 1-471), a été très-souvent réédité depuis, bien qu’il soit de médiocre importance.

MODEUSE s. f. (mo-deu-ze — rad. mode). Techn. Dentellière en point d’Alençon. qui fait certains points particuliers dans 1 intérieur des fleurs ou des parties à jour.

MODGODDOUR ou MOD-GUDUR, jeune

fille qui, d’après la mythologie du Nord, garde le pont Ginllar, qu’il.faut, passer, -pour arriver dans le Nifiheira ou pays des in^rts. Avant de parvenir à ce pont, .il faut, neuf joura et neuf nuits durant, traverser d’immenses forêts.

MODHAFFERouMOUZAFFER-SCHAH,1 dernier roi musulman’du Guzeràte, dans l’Inde, mort en 1532. Il monta sur le trône en 1561 et fut obligé de consentir au partage rde ses États entre ses émirs. Mais cette oligarchie militaire devint odieuse au peuple et amena l’intervention de l’empereur mogol Akbar, qui s’empara du Guzeràte (1572) et emmena prisonnier Modhaffer avec les- principaux émirs. Le souverain déchu parvint à gagner les bonnes grâces et la confiance de 1 empereur et, en 1581, Akbar le chargea, avec un de ses généraux, de faire la conquête du Bengale. Modhaffer, au lieu d’aller auBengale, gagna Guzeràte, battit Etihâd, "qui gouvernait au nom ’de l’empereur mogol, et parvint à ressaisir la souveraineté ; mais, vaincu par les Mogols après une lutte de huit ans, il se donna la mort. Le Guzeràte fut définitivement incorporé à l’empire mogol.

HODHAFFÉRIENS, dynastie de princes turcomans, qui succéda, dans le Farsistan, aux Gengiskhanides de Perse. Cette dynastie comprend quatre princes : Modhaffer (1318), qui détrôna Abou-Saïd ; Djelal-Eddin (1365) ; ZÉIN-Elab-Eddin (1382) ; ChaH-Mansobh (1394). Ce dernier fut renversé lors de l’invasion de Tamerlan. Les. ModhafTériens avaient été constamment en guerre avec les Ilkhamens, les Djoubaniens et les Turcomans. i •. i i, ., ,

MODHALLAM s ; m.(mo-dàl-Iàm). Nom que les Arabes donnent à l’océan Atlantique. Il signifie mer ténébreuse.

MODHINA s. i. (mo-di-na). Mus. Chanson portugaise pour une ou deux voix.

MOOI, fils du dieu scandinav.eThor ; comme son frère Magne, il représenté le coùrageet la force. ' ' ' >

MODICA, la Motica des anciens, ville du royaume d’Italie, dans la Sicile, province et à 52 kiloin. S.-O. de Syracuse, ch.-l. du district et du mandement de son nom, sur la rive droite du Sicli ; 30,547 hab. Élève de, bétail renommé comme le plus beau de.l’île.’ On y remarque quelques édifices d’une belle architecture ; nommons, entre autres : le château, le palais du gouvernement, la cathédrale, les églises collégiales de Saint-Pierre et de Sainte-Marie-de-Bethléem, le séminaire et la commanderie de l’ordre de Jérusalem.’

MODICHONE s. f. (mo-di-cho^ne)." Ag’ric.

MQI)Î

Variété de châtaigne des environs do Périgueux.

MODICITÉ s. f. (mo-di-si-té — du lat. modieus, modique, formé de modus, borne, i- mite). Petite valeur pécuniaire : La modicité d’un salaire, d’un revenu, d’une dépense. La modicité d’une fortune. La modicité d’un pria. La modiciti-j du salaire de la femme est une cause grave de démoralisation. (M™6 Romieu.)

MODIFIABLE adj. (mo-di-fi-a-ble — rad. modifier). Qui peut être modifié : L’homme devient de tous les êtres le plus modifiable, le plus exposé à périr. (Virey.)

’ MODIFIANT, ANTE adj. (mo-di-fi-àh, an-te

— rad. modifier). Qui modifie : Tout’le genre humain sait donc que nous sommes tantôt miot difiés et tantôt modifiants, que l’âme est’ tour à tour modifiée et modifiante, passive ettive. (Darjou.) v

MODIFICANTE (mo-di-fi-kan-té). Politiq. Nom donné, en Espagne, à ceux, qui voulaient modifier, la constitution dé 1812.

MODIFICATEUR, TRICE adj. (mo-di-fika-teur,

tri-se — rad. modifier). Qui est propre à modifier : Tout affixe n’est >qu’un terme modificateur ajoutéà un autre mot et devenu invariable par cette union. (Ackerman.) Les vents sont certainement les, a cents, modifica.- TÉijRs les plus puissants de ’ l atmosphère. (A. Maufy.)....., „..

MODIFICATIF, IVE adjl (mo-di-fi-ka-tiff, i-ve — rad. modifier). Gramm. Qui modifie ; Terme modificatif.Proposition -modifica-

T1VB. ■’ ::•■

— s. tri. Gramm. Mot qui déterminé, qui modifie le sens des autres mots : L’adjectif et l’adverbe sont des modifiCatifs du nom et dix verbe.- -, . :. -.•.-■ :■

— Philos. Restriction, termé ou propositiort ; qui modifie.une proposition générale.

, MODIFICATION s. f. (mo-di-fi-kâ-si-onlat.1 ! modificalio ; de modificare, "modifier). Changement dans’là forme ou.la disposition : 'Paire des modifications’ dans l’arrangement de son mobilier, dans un plan de construction.

H Restriction-, extension où substitution 3’iîne chose à un autre ^Modification d’une assertion, d’une proposition. Modification d’wï projet de loij des articles d’un contrat. '1I

— Variété, différence entré dès objets dont lé fond est le même : Les modifications de l’appareil digestif varient à l’infini chez les poissons. (J. Macé.) Excepté quelques modifications, le corps et l’âme sont pareils dans les deux sexes. (A.Karr.) ’ ■’ ', ’..„.

— Aspect, forme, état particulier et variable ; Toutes les ’ querelles de parti ont pour causé les diverses, modifications du bonheur. (Bpiste.). ■■ >

— Phiios. Forme, manière variable d’être ou d’agir qu’affecte un être : Les sensations sont les modifications de l’âme.

■ — Gramm. Terme dont le rôle est de modifier, de préciser le sens d’un autre : L’adverbe est une modification du verbe, l’adjectif est une modification du nom. (Lav.)’

— Mus. Modification des accords, ’ Changement apporté dans les accords par certains accidents, comme doublement de notes, ’ renversement, etc.

— Syn. Modification, cliongemon», innovalion, etc. V. changement.

MODIFIÉ, ÉE (mo-di-fi-é) part, passé du v. Modifier : Ce qui doit étresouvent modifié marque naturellement un mauvais fond. (Bossv) L’usurpation est une force qui nest modifiée ni adoucie par rien. (B. Const.) À Jersey, le droit de jambage existe, mais modifié par la civilisation. (Vacquérie.)

MODIFIER v. a. ou tr. (mb-di-fi-é —î.lat. modificare ; de modus, mode, . et Ae.facere, faire. Prend deux t de suite aux deux prem. ; pers. pi. de l’imparf. de l’ind.et du prés, du subj. : Nous modifiions. Que vous modifiiez) : Changer la forme, la disposition de : Modifiée la disposition d’une maison. Modifier l’ordre des chapitres d’un livre. Modifier te travail d’une machine. Modifier" la ’direction d’un cours d’eau. L’homme peut tout modifier dans la sphère de son activité, ’mais il ne crée rien. (J. de Maistre.) La plupart des maladies modifient peu’à peu Vorganisme et t’évolutionnent, pour disparaître enfin dans une crise salutaire ou constituer un état morbide spécial. (L. Cruveilhier.) L’Aomme.peui, avec son larynx, émettre des sons que modifie le jeu des organes de.la, bouche. (A. Maury. Jvi’Aomme a modifier jusqu’auxproductiousdela terre. (A. Martin.) Il Chaûg’àr l’étendue de : Modi■ fieu une peine, une taxe. Modifier sa. dé^. pense. Il Changer le mode d’action de : Cette, révolution n’A. pas seulement modifié lepouvoir politique, elle a changé toute l’existence intérieure de la natioyi. (Mignet.)’ '.

— Changer la manière de voir, de sentir ou d’agir : Notre entendement est un fonds que iios préjugés modifient. (Lomenn.) Détruire, t’es abus, cela né suffit pas ; il faut modifier les moju ?’s. (V. Hugo.) il est de ces natures qu’on ne changé pas, qu’on né peut pas même modifier. (E. Sué.) il Corriger, rédiger autrement, énoncer d’une autre façon : ùIodîfierj une assertion, une proposition :

— Philos. Varier la forme, la manière d/ê-J

iMODÎ

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tre de  :, Let objets extérieurs.modifient l’daie et déterminent ainsi des seitsalions.— Gramme Déterminer, préciser, changer le sens de : L’adjectif modifie le substantif eî l’adverbe modifie leyerbe et l’adjectif. i •

Se modifier v. pi*. Être modifié : Lés saveursmodifient par leur agrégation simple, dou- 6/e, multiple. (Brill.-Sav.) il Être changé, corrigé, combiné autrement :'Les religions sacerdotales- sb modifient à huis clos, dans les ténèbres. (B. Const.) Tout se modifie par dès lois qui elles-mêmes ne se modifient point. (Ç. Dollfus.)Le gouvernement peut toujours, s& modifier’, mais le dr/où’.de.suffi : âge'lt'ne peut jamais reculer. (E. de Gir,). Les.sciences, les arts, les institution, SE modifient sans’, cesse. (E. Sç’herèr.j Quoi que vous -fassiez, ’, le. prer sentî sÊ.’îiphiFiE sans, cesse, et jamais pour, rey’ènir, sur’ses ’pas. (Ë, Littré.). 11, ,.-, ., ,, i -^Apporter des ^changements dans, sa manière devoir, de sentir, ou.d’agin : L’isolement nous ôtél’occasion de mous, modifier par .les autres et, de souffrir pour eux. (Lacord.) . — Modifier, changer.récipro^ementi de manière.’d’être : Les réactifs, si3„MppiFiENT mutuellementpar leur, actiiqnr('eçiprp^ue..l, ,

■.■— Synv Modifier, !adoucir, -niitigerj’IBodDrer, «empéror. V. ADOUCIR. I n.., v il "ilu ■’ ob

MÔDIGLIANA, villedù’^oyàuméa’ffaliei province et a 66 Kilom’.'N.- ;E ;., ; de Florënté’, district’dé Roea San-Ca3ciariojtch..-V. de mandement ; 6,202 tiab. École ^làtmé.’Mbùlirrago très-considérable de soie1.1"’ ' fJ"’ ! ’"J ’ "., *£

’mq, DIGUAN, Ô (GianrFr’ttnçesço), ^dit.^™nr oosco du ForH, peintre italien, -né’à Forli.-ll vivait dans la seconde moitié du xvie, sièçle. Les ouvrages de-cet-artiste, |Sur, layvie..duquel nous ne possédons a’uçun^détàii^.so.rejcommandent par ; un-, stylé ; peu^vigoureux, niais plein de grâce et de charme.jOn.iaj.de lui, .de, nombreux’itablaaux, -parmi, lesquels nous citerons : le Mariage, mystique de.sainle Catherine, Saintyalérien et ses, compagnpns, ta-.Ssiiiie Trinité, la Vierge, avec, saiiite, Catkerine, uns Madohéentre, saint, {Merjcurjqli, et saint Valérien, etc.. : à.U/biï), . la, /W#<>siyio !i "Se’croix ; a, Rimini, des spènos tirees.de, i’&P-r çjèn Testament et qui ornent l’église du Rq- sçirç’.p.., .....’.-v ; "> :■ ;> jJ.il, ’ i -.'

i> MODILLON Si m.- (mo-di-llon dl mil.).’ Archit ;

Ornement particulier à-l’ordre-ioniqué, ail.corinthien et au composite, et-qùi consiste en-une double volute saillante en-foi’mo d’o’S a. volutes inégales, placée sous,1e larmier dé la corniche, pour y figurer’ l’extrémité d’un chevron de comble. Il Modillon en- console, Celui qui a moins de ’saillie.quo’de hauteur, et-dont la voluteîinférieure, en formedeoonsolé, passe sous les moulures’ de la corniche", pouri séterminer à la frise ; w-’Modilloiv à plomb, Celui qui ’est placé de biais et non d’équerré avec la cornichéirampanté d’un fronton. Il Modillon à contre-sens, Celui dans lequel la grande volutése présente de front :11 Modillon rampant, Celui qui est d’équerré avec les corniches rampantes du’fronton."

MODIMPERATOR s. m. (mo-dâin-pé-roitor

— mot(làt. ; de modus, manière, ’et de «ffrperàior, ’celui qui commande). Roi.du festin chez les Romains, celui qui réglait le nombre dé " coups ; que-tous’ les convives’ devaient boire., ■, " ■’. ", *’ ' ’|(, i1', ’ ..’ ", . ;"’. , MODINALLAII, pillage dé la’ rive droite du Sénégal, très-célèbre par la(Science.de ses marabouts qui appartiennent à la race maure, des Dowiches. On, yiontjide jtous les points du’ Fan ta ifréquenter les éçolesmur sulmanes qui se sont fondées,4u.. Modipalr lah’ ; ses marabouts, ont une grande réputa^ tjpn de sainteté ; aussi, les dolis ot l’es offra-nr des abondent et ont.fait deice, village, un, des plus riches du.pays’. Cependant iios traitants ont eu souvent a ^e plarndfeIdêSrvol^ëtraes soustractions frauduleuses déces saintes gens. Les Maures déModinallah ont abdiqué «iomplétement la vie homade-etontcôntracté’des alliances avec les femmes tomoulors’ ettorados. Il eii est résulté un produit tisseï’ctff ri eux comme population-ràélisse.-A parti ses écoles, le village n’a guèréd’autre sindustrie :

que la fabrication des’calebasses,1 ornées

de dessins bizarres faits avec la pointe d’un poignard. Les çasesjde Modinallah.sont construites en terre glaise, avec un toit de feuilles, de palmier, — ou do paille, " ce qui est un luxé fort remarquable et. fort, rare dans les

D’ailleurs, Modinallàh’ést ridrte ■dés’ofïikiiBes de !ceux»qûi’sry ViennènPlhstrùfrei’Bes.étn’des consistent, généralement, dansvlà"siïnrjle lecture du’Goran>'< uaq-auil’.pii’<.-i’ ^MÔD’ï6’, â"m.l(Wo-uiib)’^

capau’ité fl6re ; n’tinè, Vàlant"2 !t stsÙi.’", " !"’., ",

pratiqua la médecine, s’occupa <.

gie et embrassa Un dès premiers "làfèglè dé !

puo

honestà far vergàgna a l’huomb (Roiné, ’1554j in-8») ; Il Tevere (Rome, 1558, in^8»). " ■’ '

MODIOLAIRE adj. (mo-di^-lè-rorr-.du lat ; méâïolus, moyeu). Quia laforme^an moyeu, déroue : Capricàrdie MoblOLAiRB. .iUj-i. ;