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tuette de Molière, en terre cuite, par M. Dumài£e : (Sàloh de 1873)". Buatehde< Molière, en marbré, par-M. B. Frison (Salon de 1873)| commandé par le ministère des beaux-arts pour l’École normale.

Molière a inspiré de pins un certain nombre d’œuvres de fantaisie, parmi lesquelles nous citerons : le Portrait de Molière, dessiné par Deveria, gravé par Làreher (in-8u). On voit Molière assis à son bureau et sa’(servante qui l’écoute ; Molière ’, .’ dessiné’ par Ingres, gravé par Henriquel-Duporij (Salon ’, ■ de-1836). Ce beau’portràit, dont il existe deux ’ reproductions (l’une in-4o ; l’autre-irî-80), ’montre Molière en’déshabillé-du matin, ét composant dans son cabinet de travail. Il a parti d’nbord dans le Plutarque français, de Mehneçhet, mais on’en à fait des tirages k part-sur grand ’papier ; lia Mort de Molière, tableau de M. J.’-S. Petit (Salon de 1844) ; Molière chez le barbier de Pézênfri trouvant le type dw o Bourgeois gentilhomme, » très-beau tableau de M. II.-S. Vetter (Salon de 1847), gravé par M. Richard (1850) ; la Tombé de-Molièré, tableau de M. A.-J. Régnier (Salon dé’1850) ; le/Conteniplateur Molière et yAeT^arttctèiies-de^ses comédies, tableau très-travliillé de l’acteur Geffroy (Salon de 1857). Il ’est, àu’fôyer ’dé’ la ; Comédie-Friinçaisè ; Matière posant chez.’Mignard, tMeàAi par M.-Leiiian (Salon dé 1861) : Molière consultant s’a servunle, gravure à la manière noire de ;M, Ledoux (1861), d’après M. Hillemacher ; ’ Molière étiez le barbier Gely, à Pézénas, tableau de M’ioNélie Jacquemart (Salon de 1863) ; Molière et Louis XIV, tableau de M. Lmmait (1863) ; Molière et louis XIV, célèbre tableau da M. Gérôme (Salon de 1863). Ce Molière est ingénieusement conçu, mais Louis’XIV-n’a pas la’moindre ressemblance avec le- type consacré, notamment avec le médaillon en cire de Benoît. Là critique s’est montréé sévère pour ce tableàu ; on lui reprocha dos rouges vifs, des bleui crus’, des tons serties a l’aventure et qui le rendaient discordant. Les grimaces et les mines étonnées îles’ personnages déplurent au plus grand/nombre. Ce tableau a été gravé par ’ M. Ed ; Girardet(l8C6’ ; Molière et Louis XIV, excellent tableau de M. H. Vetter (1864), qui "a su se distinguer de ceux qui avaient truite le même sujet avant lui. Il a agrandi la scène, il a augmenté le nombre des personnages et leur a départi plus de lumière et plus d’air. Molière se.détache nettement des courtisans qui l’entourent. Enfin M. Vetter a eu -l’ingénieuse idée dé placer, derrière le poète les principaux types dé ses comédies, le fameux homme au ruban vert et Clilandre. Cétableau a été placé au musée du Luxembourg ; Mo-. Itère n Versailles, tableau de M.Pioon. (1868) ; Molière, gravure de M. Hillninacher (1871). Cettn miniature représente Molière, jeune, à l’époque où il sortait des classes du collège des jésuites pour jouer la comédie avec la Béjart. •

Molière (théâtre). Ce théâtre, fondé en 1791, était situé rue Saint-Martin, sur l’emplacement occupé aujourd’hui par la salle qui a conservé le nom de salle Molière. Ce théâ-, tre fut l’œuvre d’un petit-fils du pqëté Boùrsault, qui prenait le nom de Boursault-Malherbe. En moins de deux mois, il fit constuire une belle salle dé spectacle qu’il baptisa’ du nom de théâtre Molière. Composée de trois rangs de logés, d’un parterre et d’un pourtour, ornée de glacesqui, placées kchaque première loge, réfléchissaient les spectateurs et semblaient en doubler ie nombre, la’ salle nouvelle offrait de plus une élégante facadësur la rue Saint-Martin. Ce théâtre fut inaugure ’dans le courant dé Î791, avec une troupe nombreuse et bien composée.

■ Plein de capacités administratives en ce qui, concernait les matières théâtrales, dit M. Arthur Poùgirï, Boursault-Malherbe avait des boutades singulières ; ses opinions effa/ rouchàiérit iin certain nombre de journalistes, qui vsèrefusaient absolument à parler du’ théâtre Molière et de son directeur, lequel fuisailireprésènter une foule de pièces patriotiques : la Ligue des fanatiques et des tyrans, ia Erauce régénérée, la. Ilevue des armées noires et blanches, la Feuille des bénéfices, etc.» Aussi, l’entreprise marchait mal. Le 2 septembre 1792, boursaull résigna ses fonctions d-î directeur entre les mains de ses pensionnairèV. L’un’ de ’ceux-ci, nommé Villeneuve, prit’ln’gérance de la société formée par ses cairiarades, efle théâtre rouvrit ses portes le 29 Ju même mois ; sous le titre de Théâtre na-tuniàl de Molière, Vue pièce à grand spectacle,

  • le.1 Cttâieuu dû Diable, -y attira la’foiile

pendant plusieurs mois. En 1793, Villeneuve céda la gérance à Lîichapèlle.et’, ’ vu les’.événeineiits, le théâtre adopta la dènôininatiôn de Théâtre des Sans-Culottes. Il ferma dans le courant dé là même année pour’ne rouvrir régulièrement que quatre ans après. Pendant ces quatre années, les sociétés d’amateurs y duiiti.* ; vrit assez fréquemment des réprésentaiiôfo au bénéfice des pauvres.

t.é 27 floréal an VI (17 mai 1798) eut lieu la réouverture du théâtre, sous le titre un peu" compliqué de Théâtre des Amis des arts et des lîlèècs de l’Opèrn-Comique. t II avait alois ’ à sa’t<" ; te, dit M. Pougin, un écrivain estimabte/Joigny, . auteur de l’agréable comédie lé Va/W ànbùrriïisè. On nédonnait plus ni grands drames noirs, ni pantomimes a fracas, ’ mais de petites comédies, des vaudevilles

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gracieux, d’aimables opéras-comiques dtJtit la musiqué était’ écrit» par dé jeûnes’composjleurs ; Dans le courant de l’an VII, ’la discorde se mit dans le personnel, qui Se disloqua. Les artistes composant le personnel de la comédie s’en furent ressusciter pour un • instant le théâtre du Marais, tandis que ceux qui jouaient l’opéra-comique, .devenus trop peu nombreux pourTsatisfaire les justes ex^ gences du public, durent se dissoudre après’ avoir vainement essayé dé continuer lecours de leurs représentations.» ’,

Le 29 fructidor an : IX (27 août ISO 1), un comédien, ’ nommé Richard-Martélly, rouvrit ce théâtre dans l’intention d’y jouer exclusivement le haut répertoire classique. Il ne réussit ’pas et fut obligé d’abandonner son" entreprise dans le courant de l’an X. Bientôt’ lé théâtre du Marais rouvrit de nouveau avec une autre troupe, sous le titre de Théâtre des Variétés’ nationales et ’étrangères^ mais il se referma presque aussitôt. Le théâtre servit alors de refuge, aux artistes’ de la Pdrte-Saint-Ma’rtin, ’dontlè directeur venait-dé faire faillite. Cé’ù'x-ci cédèrent rapideTneiit’Ia place à deux directeurs associés, norntnés Goùraincourt et Bruno ; qui ! né.réussirent pas-davantage, ’ et- enfin le ’fondateur du. théâtre Mo’1 Hère/- Boursault-Mâlhèrbe lui-même, le rouvrit, ’ le 29 novembre 1806, soùs le nouveau titre dé Variétés étrangères. ’ L ;’ * " ’"' ;.

Encouragé par lésuccès de3 tentatives.de Ducis, il entreprit’d’acclimater en France les œuvres remarquables dés théâtres anglais, allemand’ et espagnol. L’ouverture eut lieu le 29 novembre 1806. ’

Lè’suçcès accueillit cette tentative ; mais le pouvoir ombrageux qui régnait alors n’ai- ’ niait pas qu’on fit l’éloge indirect de nations avec lesquelles on était, eh guerre, en leur reconnaissant une littérature et fin théâtre. l, es-Variétés étrangères'furent’ fermées par. décret impérial du’ 13 août 1807. Dé1807 à 1808, la.salle Molière servit à donner des séances.’de physique, des assauts^ d’armes, : des concerts, des’bals, etc., etc. :Rouverte.en 1831 par un vaudeville (la Bue Quincampoix, de. MM. Alboize, Rousseau et Desnoyers) ; elle l’ut fermée de-nouveau la même année (31 octobre. 1831) : pour rouvrir encore le 16 mars 1832 et fermer définitivement le 5 novembre., • ■-, ■ • , .,

Molière (fontaine). Cette fontainé, placée au sommet de l’angle formé par les rues de Richelieu et de la Fontaine-Molièré, a été inaugurée en 1843. Le conseil municipal de Paris en prit l’initiative ; uiie souscription fut1 ouverte et légouvernement s’inscrivit pour unésomme considérable. Lès travaux furent exécutéfésur les dessins et sous’la direction de M.’ Viscoriti. Ce -monument se compose d’une vasque polygone, ’derrière laquelle s’élève une ordonnance d ordre composite. Audessus du bassin, un socle supporté la statué assise, en bronze, de Molière, de M. Duret. À droite* et a gauche de ce socle se tiennent debout deux statues de marbre blanc : la Comédie légère et la Comédie sérieuse, dues au ciseau de Pradier. ’ ' ■’

MOLIÈRES, bourg de France (Tarnr’et-Garonne), chef-lieu de canton, arrond. et à 23, kilom. N. de. Mqntauban, non loin de la rive gauche dé l’Emboulas ; pop. aggl., S36’, hab. ■

— pop. tôt, 2,236 hab. Briqueterie. Commerce de vins, céréales et bestiaux.

MOL1ÈRES (l’abbé Joseph Privât de), philosophe, physicien et mathématicien français ; né kiTaraseun en 1677, mort à Paris en 1742. C’était un véritable philosophe pratique, d’une grande bonté et d’un désintéressement a toute épreuve, très-distrait et très-original, n’ayant d’autre passion que celle des sciences et particulièrement des mathématiques ! Pour. se livrer à ses goûts stuuieux ;.il.entra ; vers ’ 1709 ; dans la congrégation de l’Oratoire ; puis enseigna la philosophie au collège d’Angers ; mais bientôt le goût des sciences l’attira à

. Paris, où il se lia avec Malebranche, qui lui’ fut de quelque secours en donnant une direction. unique à ses travaux. ’Après ’ avoir présenté quelques mémoires à l’Académie des sciences’, il fut admis dans son sein en qualité d’aiijoini pour la mécanique (1721), Deux ans plus tard, il obtint la chaire de philosophie au Collège de Fiance et, en 1729, il devint associé à l’Académie des sciences. L’abbé de Molières.fut un zélé partisan de Descartes, dont il adopta la méthode et dont : il voulut concilier les principes avec les découvertes de Newton. Il resta jusqu’à son dernier’ jour fidèle au système des tourbillons, formés, selon lui, de globules fluides, élastiques, capableSj de" di.atation et de contraction. Sous

"ce titre, . Je Voleur et’ léSavant, Champfort a raconté cette charmante anecdote :, ,

« L’abbé de Molières, dit-il, était un homme, simple et pauvre, étranger atout, hors à ses travaux sur le système de Dèscàrtel ; il n’avait point de valet et travaillait dans son lit, fautéde buis, sa culotte sur sa tçte, ’par.-des ’ sus son, bonnet, les deiix côtés pendant ; à. droiteet à gàuchie.’Un matin U entend frap. per a sa- porte : « Qui va là 7 ouvrez... « Il tire un cordon et la porte s’ouvre. Lubbé’de Molières, ’ne regai’ilaut point : « Qui êtVs-vous ?

— Donnez-iuoi "de (l’urgent, t- Dé l’argent ?

— Oui, de l’argenté— :Àh ! j’en tends, vous êtes, un voleur ? — Voleur ou non, il.me faut de l’argent. — Vraiment oui, il vous eu faut ? eh bien, cherchez là-deUaus...ilI tend le cou et présente un des côtés de sa culotte ; le voleur

MSM ;

fouille : « Eh bien 1 il n’y a point.d’argent. —. Vraiment ïion’ ; mais il y a ma clef. — Eh bien t cette clef... — Cette clef, prenez-la,-Je la tiens. — Allez-vous-en à ce secrétaire ; ouvrez... Le voleur met ta clefàun autre tiroir.

— Laissez donc, ne dérangez pas !’ce sont mes’ papiers. Ventrèbléu I finirez^ypùs ?’ ce sont mes papiers : à l’autre tiroir, ’ vous’ trouverez de 1 argent. — Le voilà. — Eh bien 1 prenez. Fermez donc lé’tirbir... Le voleur s’enfuit.

— Monsieur le voleur, fermez donc là porte. Morbleu 1 il(laisse la porte ouverte !... Quel’chien de vbleur.l II me faut que je me lève par le froid.qu’il fait ! maudit voleur !’» L’abbé sauté eri’pied, va fermer la porte et revient se remettre à son travail, sans périser peut-être qu’il n’avait pas déquoi payer’ son dîner. » -’ ;•• -■’■'•-,

Oh’atle ce savant : Leçons de mathématiques nécessaires pour l’intelligence des principes■’ de physique qui s’enseignent actuellement au collège lioyqi{Purs, 1126, in-12), traduites en anglais ;* Lèç6ns de physique contenant les éléments de l’a physique ’déterminés, par ’les

, seules lois des’ mécaniques "(Paris, 1733-1739, ’ 4 vol., in-isj, traduites enf italien.(Venise, 1743, 3 vol." iri-80), l’ouvragé capital, dé’Molières, qui y cherche à concilier les deux sy’s^, tèmés dé Dèscartès et deNèwtonVeh ràppor- ] tant tout à là mécanique ; Traité syniiièlique des lignes du premier et du’ sècànd genre ou’ Éléments dégéométrie dans l’ordre de leur génération (Paris, 1741, in^iz), ouvrage reste inachevé. ’, •’.', >"1,

Ën’outre, l’kbbé’de Molières à laissé. : Mémoire sur laction des muécles’(ii2i)  ; Explication du choc des corps ;à ressort^(1126) ; Lois gênéralesdu mouvement dans le tourbilluu, spliériqtik (1728) ; Sur la vil esse dès planètes dans, leursorbes (1733)’, etc. Ces ; différents jl/fi’nîpiVes furent publiés dans le Recueil de l’Académie des sciences. ’., ’, ,’..’. ’, ’ :

’. ; j. >•. i-., !l ■* ■■’ <i’."• ■ MOLIMEN s. m. (mo-li-mènn — mot lat. formé de moliri s’efforcer, rad. T7ioIej, .masse). Méoan. Force d impulsion d’une’masse en’môuveinent. ; i. ;.i- -....•.■■■... ’■•’.■ i

— Pathol. Molimen hémorragique, Enserhr ble des phénomènes qui précèdent et’preparent une hémorragie.. •

MOL1N (Laurent), écrivain suédois, né en 1657, uiort en 17.24. Il fut archidiacreà Upsa), où il occupa une chaire de théologie. Nous citerons.de lui : De clavibus.veierum (Upsa !, 1684, in-4»)  ; pe origine lucorum (Upsal, 1689) ; un Poème en grec adressé. à| l’archevêque Beifzelius, une traduction de la Bible, en suédois (Stockholm, 1720). , [[■]■.’■., -’., 1

MOLIN (Jacques), plus connu sous le nom de Du Moulin, médecin français, né à Marvège, près de Mende, en 1666, mort à Paris en 1755. Après avoir reçu le titre de docteur à Montpellier, il se rendit à Paris, devint professeur d ’anatoinie au jardin du roi, fut nommé ensuite, par le duc de Noailles, médecin en chef de l’armée de Catalogne et, de retour à Paris en 1706, il acquit par plusieurs cures difficiles la réputation du plus habile praticien, de son temps, Louis XIV l’attacha à sa personne dans les dernières années de sa vie, puis il devint médecin de Louis XV, qu’il guérit à Metz, en,1744, d’une maladie des plus graves. Outre son traitement de médecin consultant, il reçut alors du roi 9,000 livres d’appointements et, comme il était fort intéressé, il laissa en mourant une fortune de 1,600,000 livres. On raconte que, poussé par son avarice, il lui arrivait parfois d’éteindre les lumières en donnant une consultation, sous prétexte qu’il était inutile d’y voir pour parler et qu’on était moins distrait dans les ténèbres. Toutefois, il n’en donnait pas moins ses soins aux pauvres, et, il leur fournissait même souvent de l’argent, pour se procurer du bouillon et des choses nécessaires. Molin était un excellent praticien ; son mode de médication, dégagé de tout système, était fondé sur l’observation et l’expérience. Il se bornait aux remèdes les plus sûrs et les plus éprouvés : Souvent il n’ordonnait aucun remède, se bornant à- prescrire, un régime plus régulier. Quelques jeunes gens lui ayant demandé de leur indiquer les membres, de la Faculté les plus dignes de le remplacer, « Je laisse après moi, leur dit-il, trois grands médecins, l’eau, la diète et l’exercice. » On croit que c'est lui que Le Sage a voulu peindre sous la nom du docteur Sangrado dans le roman de Gil Blas. On n’a de Molin qu’un seul écrit intitulé : Observations sur le rhumatisme (in-12).

MOL1NA, bourget’municipalité d’Espagne, ’ province et à 15 kilom. N.-O. de Murcie, près de la rive gauche-de la-Segura ; 3,600 hab." Élève dé vers à soie ; aux enviions, source sulee exploitée par le gouvernement.

MOL1NA (sierra de), chaîne de montagnes’ d’Espagne, en Aragon, où elle sépare la province de Guadalajara, k l’O., .de celle dè.Tefuel. Elle be rattache au S. À la sierra d’Albarraçin et au. N.jK. À la.sierra Solorio. Elle s’éte.iid du, S.-Ô. au N.-E.., n., ■

MOLINA-DE-AHAGON ; ville d’Espagne, provinceetà loo kilom. N.-E ; de Guadalajara, ■ sur la rive.jdroiiç du Galio, au pied 0’une ; colliné sur laquelle s’élève une antique forteresse qui défend la ville ; 3,460 hab. Fabricatioii de draps, toiles, su vui’i ; teiiiLUreries. Commerce de graines. Aux environs, mines de cuivreet de fer, usines et forges ; carrières de marbre et depierreàplâtLO. Les fue-

MOLI-

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ros de Molina, concédés en 1140, sont un dp-, v. çument curieux ije] l’ancienne jurisprudence., de là Castille. Au xive siècle, cette, ville fut’ cédée au roi d’Aragon ; elle fut’prise, par les * Fralnçais qui yexercèrént dé graves, reprè- ^ saillès pour punir lès- habitants ’d’àvpir màltraitlé une colonne : de leur armée en 1810. Molina, bâtie sur les’ péritesd’uhe collji’iéjque., . coiirdnne une, vieille forteresse, est’ :éncoi ; e ■ entourée de murailles percées de, sépt- ppr-’y tes ;’"'llJ * ""’ "" "*J" .’^ ’j'l'.r

MOLINA, noate, espagnol qui vivait.au xviê slpc’lè. On a’dè. iiii’ un : p’o6itiéfintrtuIé’ tèrêt.

—, r.«A ^

MOLlNA (Alphonsebe), franciscain et mis-, , sioniifiire espagnol, né à Éscalpna (Npuville-Cas’tiHe) en 1496, mort à Mexico en 1584..Enî voy’e au Mexique en 1526, ppury.p’ropag.erjle, .. christianisméj il ylappril, ies1langues.du : paysji„ ■ puisse livrait, la prédication et àla, composition’de divers ouyages. Outré des 5fjn)io«s, .. des Opuscules ascétiques, on a ’de lùi< :, Ça/«T.i. eismo mayor^y menor (1564) ; Confessonario thayory mentir :(15G5) ; Arte de la leugyamexir, co»«.(1571.)-, Vocabularioen teùgua, castêttana, r y mexicana, (1571, 2 vol..in-fol.)j l.exiqu.ai.rqrc ’. gardp comme le premier ouvrage iiiiprimé.en / Amérique.’, ■.. ~V- !, r-ijj :*i -, "

MOLINA (Louia) ; célèbre théologien espagnol ;

— né h> Cuença, dans la Nouvelle-Cas’-""’ tille, en-1535, more à Madrid en 1601. Il entra " chez les jésuites à dix-huit ans, tit’Ses étùdefe1 ■’-.. k Coïmbre, etenseigna^ pendant vingt ansj là ’ ■■ théologie dans.l’université d’Evorà (Pùrtu—’1 gal).i Dans son fameuxitraitéifle liberi arbi-''trii cum gratis donis concordia (1588, in-4») ; SI t. cherche à concilier lelibre arbitre de l’homme :

— avec’la prédestination, et prétend que la grâce ’ :

" n’estpoiiitefiicacéparèlIe-même, iiiaisqu ; ell’é-r le devient par.un acte de notre volonté.1 Cest. subtilités scolastiques, qu’on accusa-d’èlre en j contradiction avec la Somme de saint Thomas^" divisèrent lesthéblogiens’en molinistes et en- ■

, thomistes et1 donnèrent lieu à d’interminables discussions auxquelles prirent^art les jésui- "■ tes, les dominicains et, plus.tard, ’ les jaiisé’-h ’ nistes. Quelques1 propositions d’une., moralé- ’■ relâchée, ’ trouvées dans ses ouvrages, — nO-i • tamineiit dans son traité De.’justifia et juré " (Cuença ;,1592’ 6 vol. in-fol.), -ont servi h ’. grnssir l’Extrait’des assertions, — etc., quiJa’" ■ tant contribué k la1 suppression ’des jésuites ; ■’ ;

V. GRÂCK ;"’ ' M ■ • l" ■’■.- ■- "’ *. : i- ’ ■ ■.• -’

!MÔLÏNA ÏAnlonip, de)’, théologieri’espàj^,

gnol^’ué à Viila-Nuéya-de-los’-’lnfantes, (CasTf iille), ’mort en 1612. Après avoir fait partie de, ( l’ordre des àugustins, . dont il devint supé^ riour, il alla, terminer ses jours à’ la char-. ; treuse de Mirafiorés. Ses’ principaux, ouvra-.

fes, qui eurent beaucoup (le ; succès, ’ sont : ustruccion de sacerdates, ’trad, en français(16&9) et dans plusieurs autres langues ; Exer-V., cicïôs espiriiuales’(Bàrgos, 1615, in-4o)., . „.

MOLINA (Fra Manuel), peintre espagnol,1 né à Jaèn on 1014, mort dans la même ville ’ ea 1677. En sortant de l’atelier de Christophé Vêla ; il.sé rendit à-Rome pour y ; compléter son éducation artistfque. U revenait’de cette villa eii ’Espagne lorsque, assailli par une ; tempête, il fit vœu, s’il échappait, d’embras- ’ ser la vie religieuse. Peu après, en effet, il’1' entra, dans l’ordre.des franciscains, mais n’en continua pas.inoins’à.cultiver là. peinture., Cet artistéa laissé des, tableaux religieux •.,composes avec talent et dont un assez grand. nombre décorent le couvent de sa, ville na-L ^, taie.’ —.Un autre peintre espagnol du, même., nom, Juan db Moûna, né k Madrid en, (lâ28, .. mort vers 1668, reçut des leçons de E. Caxes, ;, obtint beaucoup de vogue et, laissa la, répu-r, i tation d’un bon peintre, On aaussi dé.lui des. ’ dessins à la plume et à l’encre de Chine, qui, ,, sont’estimes., ■, ■, ., ,, .’, -■.., ., ■, ■-■". j-, ’i-■ MOLINA (Jéan-IghaceL- jésuite et hatura-" ’ liste italien, né à Tulca (Chili) en 1740 ; lAôrtk’Bologne en 1829v À l’étude des langues" ■ clkssiquès, >-il joignit celle dé plusieurs lan-.’-' gués modernes, adopta les principes philoso- ’ phiques de Newton et d’Kuler, devint bibliothécaire du collège des jésuites de Santiagoi ’ : quitta le Chili après la suppression de son ordre dans les colonies espagnoles et se rendit < • alors en Italie (1767). Peu après, Molina re-’ çut l’ordre de la prêtrise et se fixa à Bologne,1 où il s’adonna ai renseignement. On lui doit les ouvrages suivants qui sont estimés : Cbmpendio’di storia geoyfafica naturtite è civile■ ■ dei Chili (boiogne, 1787, iii-&o), Saggio delià ’-' storia naturale delChili (Bologne, 1787, in-8«), trad. en français ^avec notes (Parisj 1788j’ in-8o) ; Suggio délia ’storia. civile del Chili (1787, .iii-4°). Ces ouvrages sont remplis dé’ renseignements exacts et "intéressants.- ■"

MOLINA (Mariéde), reihè de Caëtille. V. MAitii-, (t.’X, p :’li98). ’, „ ;’ ;, ’•'*, ’". ..^J

MQLLNA (Argote du), écrivain espagnol.. Ïj V. AauoiîiiPB Mçlima., .- ;, ,., ., ., ■

MOLINjE, nom de Moulins, eri latin moderue. "■ ’ '. *" "’ "’ "

MOLINAHA, ’bourget’comrnu’ne du royaume ’, d’Ituliè, dans l’ancien duché de Bénévent, * mar.démeut de SànT Georgio ^ là - Molara ;, . ’ 2,310 hab., ...". • ■ ■’, ■ ’V "

MOL1NAIU, MOL1NER1 ou MULINAIU

(Jean-Antoine), dit le Caraeoiuo, peintre ita i