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LES GAIETÉS DU CONSERVATOIRE


Si parfois mon nom se trouve mêlé à quelques anecdotes, il ne faut pas vous figurer que ce soit pour le vain plaisir de parler de moi, mais voir là seulement une garantie de l’authenticité de mes récits ; car une histoire est toujours plus ou moins dénaturée ou faussée en passant de bouche en bouche. Aussi bien aurais-je pu me substituer un anonyme, car je suis loin d’avoir toujours le beau rôle.


Et si au contraire je vous raconte quelques faits dont je n’ai pu être le témoin, soit en raison de l’époque à laquelle ils se sont passés, soit pour quelque autre cause, soyez certains que je les tiens de personnages tellement sûrs et tellement autorisés que leur bonne foi ne saurait être mise en doute par qui que ce soit.


Ne voyez donc pas ici un recueil de contes inventés à plaisir ; mais ayez l’assurance de ne trouver que des faits absolument véridiques, sincèrement racontés, dans ce petit livre, que je me fais un plaisir de vous dédier.


A. L.


1er janvier 1899.