préliminaire. | xxv |
Enfin nous sommes arrivés au point que par le mot seul, on reconnoît sur le champ quelle est la substance combustible qui entre dans la combinaison dont il est question ; si cette substance combustible est combinée avec le principe acidifiant, & dans quelle proportion ; dans quel état est cet acide ; à quelle base il est uni ; s’il y a saturation exacte ; si c’est l’acide, ou bien la base qui est en excès.
On conçoit qu’il n’a pas été possible de remplir ces différentes vues sans blesser quelquefois des usages reçus, & sans adopter des dénominations qui ont paru dures & barbares dans le premier moment ; mais nous avons observé que l’oreille s’accoutumoit promptement aux mots nouveaux, surtout lorsqu’ils se trouvoient liés à un système général & raisonné. Les noms, au surplus, qui s’employoient avant nous, tels que ceux de poudre d’algaroth, de sel alembroth, de pompholix, d’eau phagédénique, de turbith minéral, de colcothar, & beaucoup d’autres, ne sont ni moins durs, ni moins ex-