Page:LeMay - Tonkourou (nouvelle édition de Les Vengeances), 1888.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

xxiii

LE CHARLATAN

Lozet n’hébergeait plus les marins. Leur silence
Quand il les offensait doublait sa violence.
Il leur dit de partir. Tous deux avec regret
Demandèrent ailleurs un asile discret.

Hamel, un patriote, un cœur plein de ressources,
Les accueillit : C’est là qu’on vit pendant les courses,
Quand se fut abattu son cheval insoumis,
Arriver le marin porté par ses amis.
Il souriait à tous dans sa reconnaissance ;
Il avait recouvré toute sa connaissance
Et se ressouvenait de plusieurs incidents.
Mais il sentait toujours comme des feux ardents