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viii

LA SAINTE CATHERINE

(l’hospitalité)

La tempête, au dehors, comme une meute, aboie.
Cependant chez Lozet l’âtre gaîment flamboie ;
On parle des marins exposés à périr
Et des vaillants amis qui, pour les secourir,
Risquent leurs jours. Personne en ce moment ne danse :
L’archet n’ose éveiller la divine cadence.

On fait, de temps en temps, un de ces simples jeux
Qui tourmentent le cœur du galant ombrageux.
Quand les jeux sont finis, que chacun se repose,
Que l’amoureux s’assoit puis, à demi-voix, cause