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tonkourou


— Lozet, tu vas venir me donner ma revanche.
Je t’en veux, tu le sais : tu m’as battu, dimanche,
Et j’ai fait un capot. Mais je n’avais rien, quoi !
Je suis fort aujourd’hui. Bon ! l’estèque est à moi,
Dit le père Bibaud, d’une voix élevée,
En amenant à lui la dernière levée.

— Lozet ? il n’est ici ni d’esprit, ni de corps :
Il est avec François à faire les accords.

Mais Jean au même instant sortit d’une autre chambre,
Et Ruzard le suivait. Un coursier qui se cambre
N’a pas, dans son œil vif plus d’orgueil et de feux
Que n’en avait ce gars.

Ils s’assirent tous deux.