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CHANSON.

Depuis 60 ans jusqu’au tombeau. Âge des regrets.


Air : d’un bouquet de romarin.


De ce joli passe-temps,
Adieu donc l’usage ;
Car j’apprends à mes dépens
Que ce n’est plus l’âge
Pour moi de baiser tendron,
Qui très-leste et sans façon
M’offre sous son blanc jupon
Ce bel avantage.

À quoi servent les leçons
D’aimable folie ;
Ne plus bander ces chansons
Au temps de la vie
Où l’homme n’a plus d’orgueil
De braver ce triste écueil
Et qu’il dit bonsoir en deuil
À la compagnie.

Dieux ! quels terribles fléaux !
Quel affreux présage,