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de ce joli petit cul qui commençait à se dessiner sous le crayon de la nature, n’était pas l’aimant le plus fort de notre curiosité ; ce qui différencie le sexe captivait seul notre attention.

Lorsqu’il arrivait que ce fût moi que Constance se plaisait à examiner, elle considérait avec une attention muette et déjà réfléchie ce petit morceau de chair qui, dans un âge avancé, devient le principe de la génération, souvent la cause de nos disgrâces ou de nos félicités, et qui, parvenu à une longueur et grosseur déterminée, excite les désirs et ravage les sens de la femme la plus vertueuse ; c’était pour elle un objet d’étonnement ; la petite boule qui l’accompagnait devenait à son tour l’objet de ses regards curieux ; elle maniait et remaniait ces témoignages de ma virilité, faisait glisser entre ses doigts innocents les réservoirs du plaisir, sans savoir combien un jour ils lui seraient précieux ; puis, se troussant, elle examinait sa petite fente, que je dévorais aussi des yeux, et l’un et l’autre nous passions d’étonnement en étonnement. Ô nature ! voilà de tes jeux.

Quelle est celle ou celui qui ne se reconnaîtra pas dans ce tableau ? qui osera m’assurer impunément que ces effets de la nature au premier