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sais qu’aux plaisirs, et qui, dans la fougue d’un tempérament robuste, ne songeais qu’à le satisfaire, avait été faire un tour à l’office et avait obtenu du maître d’hôtel, qui sans doute était mon adjoint, une couple de bouteilles d’un excellent vin propre à réparer les forces épuisées, et quelques tranches de jambon. Je ris beaucoup à l’aspect de cette attention de sa part ; nous mangeâmes un morceau, bûmes quelques verres, puis je proposai à mes deux friponnes de tirer au sort laquelle des deux éprouverait la première les effets de ma vigueur.

Deux pailles artistement coupées me servirent pour cet objet, et le sort tomba sur Sophie, à qui j’expliquai mes voluptueuses intentions ; elles consistaient à se laisser déshabiller totalement par Louison et par moi, à se laisser exploiter ainsi nue, pendant que Louison serait la gardienne de notre buffet et notre pourvoyeuse, ce qu’elle-même serait obligée de faire, pendant qu’à son tour Sophie se prêterait à mes embrassements luxurieux. Louison accepta le diplôme, mais j’eus quelques scrupules à vaincre de la part de Sophie, qui ne céda qu’à la violence que nous lui fîmes en la dépouillant de ses vêtements.