Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 65 —


décrire, ce que je brûle de nommer et ce que je vais indiquer par la lettre initiale, c’est le c.. de cette divine chanteuse. D’après le récit que j’avais entendu faire, je ne pouvais douter que cette place n’eût été bloquée une infinité de fois, et qu’elle n’eût souffert bien des assauts ; cependant, je ne m’en aperçus pas, et je puis dire sans vanité que j’étais parfait connaisseur sur cette partie, l’ornement du beau sexe, et que le manège artificiel des courtisanes qui possèdent le talent merveilleux de se rétrécir à leur gré ne m’en a jamais imposé, que j’ai vaincu sans peine les obstacles mécaniques qu’elles appellent leur prétendue virginité ; mais Jolival n’était pas dans ce cas ; c’était un demi-pucelage que j’avais à conquérir et que j’obtins non sans m’être beaucoup évertué.

Deux colonnes d’ivoire servaient de support à cet édifice. De ma vie je n’ai vu de plus superbes cuisses ; jambes faites au tour, pieds furtifs et mignons, telle était ma déesse du jour, à l’examen des attraits qu’elle offrait par devant à ma lascive curiosité.

Par derrière, autre miracle d’amour. Ces mêmes cuisses que j’avais dévorées de baisers me parurent encore plus dignes d’admiration ; elles soutenaient