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dois-je point ! c’est vous qui avez le plus contribué à mon éducation, et c’est à vous que je dois le bonheur d’avoir retrouvé Constance.

Peindrai-je mes occupations avec ces prêtresses voluptueuses de l’amour et du plaisir ? Eh ! pourquoi non ? N’est-ce pas les degrés des âges du plaisir que j’écris, n’est-ce pas la narration de mes jouissances voluptueuses ? Ne laissons rien échapper de ces variations et montrons, par mon exemple, la plupart des hommes tels qu’ils sont.

Julie, la première de ces filles publiques, avait une gorge admirable, elle le savait ; aussi ne craignait-on pas d’attraper la vérole. Se glissant sur le bord de son lit, elle vous invitait avec grâce à placer votre membre génital entre ses deux tetons, jouissance d’autant plus délicieuse que, par le moyen de la respiration, elle leur donnait un mouvement égal à celui du croupion, de manière qu’ainsi logé le priape fournissait sa carrière ; tandis que d’une main elle vous chatouillait agréablement les génitoires, et que de l’autre, avec un doigt jésuitique, elle introduisait dans l’anus le postillon de la même façon que le marquis de Villette et Voltaire exploitaient le beau Dauzel au château de Ferney.