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la coquine se satisfaisait, tandis que j’étais en équilibre sur les pieds et sur les mains.

Je ne dirai pas que j’éprouvai tout le plaisir possible de cette manière ; lorsque au moment que je sentis que mes forces m’abandonnaient et que j’allais jouir du comble de la volupté, le tour de force cessa d’avoir lieu, je tombai tout étendu sur le théâtre de nos plaisirs ; ma digne compagne entraînée par ma chute, se trouva sur moi dans le même état, et c’est alors que nous jouîmes tous les deux de la divine extase ; sans se désarçonner elle jouait admirablement de la croupière, coups de cul ardents et ménagés, baisers lascifs et brûlants ; ses tetons se reposaient sur mon estomac ; baissant la tête, je les suçai avec ivresse, tandis que mes bras, reployés sur son corps, me donnaient la liberté de claquer voluptueusement ses fesses et d’en chatouiller l’entre-deux d’une main légère ; après ce nouvel exercice je quittai mon héroïne en nous promettant de nous revoir et de recommencer ce passe-temps agréable.

De son côté, Constance aussi dégoûtée de mes caresses que je témoignais l’être moi-même, se livrait à toutes sortes de dérèglements ; quelques joueurs de hasard avec lesquels j’avais fait con-