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Avant d’être entretenue, Gabrielle avait fait nombre parmi les filles publiques ; elle connaissait toute l’efficacité d’une poignée de verges employées sur les fesses charnues d’un languissant amateur de la volupté ; voyant que cet état débile où nos facultés sensuelles nous abandonnent était souvent le mien, elle eut recours à cet expédient. C’était la première fois que j’en faisais usage. D’abord, elle me pria de me laisser complaisamment lier les mains, sans m’instruire de son dessein, ce que je souffris tout en riant de la folie, puis me déboutonnant elle-même et rattachant par derrière ma chemise sur mes épaules, elle tâta mon instrument, qui, mou, lâche et baissant la tête, ne s’attendait pas que bientôt il allait devoir sa régénération à la plus vigoureuse des fustigations. Toujours folâtrant, elle tira de dessous sa robe une poignée de verges qu’elle destinait à mon postérieur, et qu’elle avait attachées d’un superbe ruban national. Elle me le présenta d’abord à baiser ; je me prêtai de même à cette plaisanterie ; elle commença de suite à m’en appliquer quelques coups sur les fesses, puis semblable à un médecin qui tâte le pouls de son malade, elle cessait cette besogne pour voir en quel