Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T2.djvu/53

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bien encore comme le bruit que font les petits enfants qui ôtent le bâton de leur canonnière après y avoir introduit un tampon de papier. Enfin, quand il fut las de me chatouiller de la sorte, nous nous approchâmes du feu nus tous les deux ; il me fit asseoir à côté de lui, prit une bouteille d’excellent vin de champagne avec des confitures que nous mangeâmes, ce qui nous rendit nos forces. Tout en mangeant, nous raisonnions de diverses choses et nous nous donnions la becquée comme les oiseaux. Pendant ce temps-là, il me considérait partout et semblait y prendre autant de plaisir que s’il m’eût vue pour la première fois. Il prit un verre sur la table, le remplit et voulut que je busse la première. Je le vidai entièrement, et l’ayant aussitôt rempli pour lui, il en fit autant que moi. Nous réitérâmes trois ou quatre fois, en sorte que nos yeux pétillaient d’ardeur et ne respiraient que le combat amoureux. Nous fîmes trêve de bonne chère et nous recommençâmes à nous caresser. Il me prit sous les bras et me fit lever. Lorsque je fus debout, il s’approcha et voulut m’enfiler, mais trouvant cette position trop gênante, il se contenta de me faire remuer le cul et de m’enseigner diverses positions